"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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mardi 27 février 2007

Au chevet de la France malade

Je reviens des obsèques d’une amie, cueillie trop jeune... C’était une femme extraordinaire alliant élégance, classe, douceur, réelle générosité de cœur à une ténacité à toute épreuve, une forte personnalité, des convictions bien ancrées et qui avait consacré sa vie à la cause qu’elle servait. Cette femme remarquable, reconnue pour ses qualités et son efficacité est partie. L’église de son village était bien trop petite pour contenir tous ceux qui ont souhaité lui rendre un dernier hommage...

Il y avait là des « personnalités » de droite, de gauche, du centre, des croyants et des agnostiques.

Ce matin devant cette petite église en attendant de voir partir mon amie pour la dernière fois, j’ai pensé que j’ignorais ses idées politiques, nous n’en avions jamais parlé c'était inutile entre nous et que la quasi-totalité des personnes présentes étaient dans mon cas, mais que toutes partageaient le même chagrin, égales dans la tristesse. Femmes et hommes que j’identifiais de droite, de gauche, du centre se saluaient, se rapprochaient unis dans la peine.

C’était en grand ce que chacun de nous a vécu un jour, dans la salle à manger familiale, lors d’un décès... Qui dans ces moments pénibles n’a pas pensé, en regardant un cousin, un oncle : « au fond, il est bien, c’est un honnête homme, on ne se voyait plus pour des broutilles, des divergences politiques, religieuses ou autres, quels idiots on a été ! »... et c’est autour du cercueil que l’on recommence à apprécier ce cousin ou cet oncle (quand parfois, le défunt n’est pas le cousin ou l’oncle...). Au fond on est de la même famille...

J’ai soudain repensé à François Bayrou et son ambition d’un gouvernement regroupant des personnes de valeur, sans se soucier de leur appartenance. Oui, il faudra avoir l’intelligence de savoir oublier les différences au chevet de la France malade. Oui, j’ai alors eu un déclic et "viscéralement" ressenti cette nécessité d’Union des Compétences : que le cousin soit de gauche ou l’oncle de droite, qu’importe, n’attendons pas que notre pays soit perdu pour réagir ensemble.

Ces pensées en ce lieu et en cette circonstance choqueront peut-être certains, mais pour moi, ce moment n’a pas été anodin.

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