"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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A lire, à consulter...

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS
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mardi 25 août 2009

Sans commentaire !!!

Lu sur le site du Mouvement Démocrate :

Plusieurs élus du Mouvement Démocrate sont revenus sur la journée des Ateliers d'été "L'Espoir à gauche", qui avaient lieu le samedi 22 août à Marseille. (Lire la suite) La main tendue de Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement Démocrate et député européenne, aux formations de gauche n'a pas suscité lundi d'opposition de fond au sein du parti centriste.

"Ce qui s'est engagé n'est pas anodin, c'est le début d'un processus", estime ainsi Jean-Luc Bennahmias, également vice-président du Mouvement Démocrate et député européen.

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Dans son interview du Parisien, à la question "Lorsque Marielle de Sarnez dit aux responsables de la gauche que ce qui la sépare d’eux est moins important que ce qui l’en rapproche, parle-t-elle en son nom ou en celui du MoDem et de ?", Jean-Luc Bennahmias répond : "Marielle de Sarnez engage forcément le MoDem."

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C.Q.F.D. !!!

lundi 24 août 2009

L’ambition surdimensionnée englue-t-elle les neurones des politiques ?

On pouvait lire l’article suivant dans Le Parisien en ligne en date du 22 août 2009

Peillon réunit Sarnez, Hue et Cohn-Bendit

Une photo ... inédite du Modem jusqu'au PC en passant par les Verts et le PS. Vincent Peillon (PS), Daniel Cohn-Bendit (Verts), Marielle de Sarnez et Jean-Luc Benhamias (MoDem), Robert Hue (PCF) et Christiane Taubira (PRG) sont arrivés bras dessus bras dessous aux ateliers d'été du courant «L'espoir à gauche» de M. Peillon ce samedi à Marseille.

«Photo de famille progressiste»

Après un déjeuner dans un grand hôtel voisin, ils sont sortis tous ensemble pour poser pour la «photo de famille progressiste», très attendus par de nombreux photographes venus immortaliser cet instant inédit. Dans une belle cohue, ils ont fait quelques pas pour rejoindre les jardins du Pharo où se tiennent les ateliers, plaisantant tout au long du chemin.

«Nous sommes différents des uns et des autres, mais au fond, ce que nous avons en commun est beaucoup plus fort que ce qui nous sépare», a estimé sur BFM TV Marielle de Sarnez peu après la rencontre. «Je ne vois pas ce que nous aurions à faire avec l'UMP [ au premier tour].»

«Jetez-nous des grains de riz !», a lancé Vincent Peillon, organisateur des journées, invitant Daniel Cohn-Bendit à le rejoindre.

Tout juste arrivé de Nîmes où se tenaient les journées d'été des Verts, Dany a rétorqué: «Je vous suis. Prenez la tête du peloton !». A nouveau pressé par son collègue eurodéputé, il a lancé, rigolard: «je te suis à distance !».

Le député Jean-Louis Bianco, président de ces premiers ateliers d'été et proche de Ségolène Royal, est venu à leur rencontre, saluant «Dany», embrassant «Marielle».

[ … ] Ils ont été accueillis par un tonnerre d'applaudissements dans une salle pleine à craquer pour le débat majeur de ces ateliers: «Une nouvelle majorité progressiste pour la France: comment et avec qui?».

Seul absent à la tribune, Julien Dray, député de l'Essonne. »

Nous passerons sur la pauvreté des propos et les « plaisanteries de garçons de cabine » du style : «Jetez-nous des grains de riz !», mais plusieurs points interpellent sérieusement !

- En premier lieu on aurait tendance à se poser la question : que diable faisait Marielle de Sarnez dans cette galère ?

- Le PS nous a habitué depuis fort longtemps à des réveils de « L’Union de la Gauche » lorsqu’il traverse une mauvaise passe. Les voix n’ont pas d’odeur et en période électorale difficile, les idéologies verte ou communiste ne fanent pas les pétales de la rose !

Le rapprochement vert-rose ne concerne que ces partis.

Par contre feindre d’oublier que le PCF est un des derniers au

monde à se revendiquer de l’idéologie communiste est plus choquant. Samedi, certes, il était représenté par Robert Hue qui commence à être « as been » et ne représente guère plus que lui-même et c’est vraiment accepter de se commettre pour le plaisir.

Cette promiscuité est déjà gênante de la part du PS, mais que le MoDem, qui se veut et se dit « démocrate », fraie dans des eaux aussi troubles, est carrément choquant.

- Que diable faisait donc Marielle de Sarnez dans cette galère ?

S’agissant de n’importe qui d’autre, cela pourrait passer pour une erreur de casting, mais de la part de l’égérie du Mouvement Démocrate, sa présence avait été réfléchie, discutée et décidée en haut lieu. Elle apporte la réponse à la question que beaucoup se posaient : le Mouvement Démocrate est devenu un parti de gauche !

Oui, après avoir essayé de se faire une place « ailleurs » ( !!!) les patrons du MoDem ont compris que dans un pays adepte du bipartisme, il fallait être ou à droite ou à gauche ! D’autre part, au vu des résultats électoraux, il faudra bien, à la prochaine échéance électorale envisager des alliances.

Après deux ans d’anti-sarkosisme plus que primaire, inutile de regarder vers l’UMP.

A défaut de pouvoir regarder à droite, on tourne les yeux à gauche, quand bien même, de ce côté-là, outre des anciens du PC, il y a Dany le rouge. Oui, le fameux Dany, jugé « infréquentable » par François Bayrou il y a encore peu, mais que l’on courtise maintenant dans l’espoir de grappiller quelques élus régionaux ! L’attitude qu’à eu ce personnages vis à vis d’enfants « sous autorité » est-elle amnistiable au bénéfice d’ambitions électorales ?

Les alliances contre nature à Aix ou Beaumont-Hénin n’étaient pas le fait d’électrons libres assoiffés de pouvoir, mais entrait dans une logique de parti !

- Cette compromission ne serait-elle pas un marché de dupes ? Le patron des verts semblait être venu en observateur plus qu’en partie prenante. Il n’est qu’à l’écouter ses réponses à Vincent Peillon : «Je vous suis. Prenez la tête du peloton ! », «je te suis à distance !»…

D C-B reprendrait-il à son compte les paroles d’un ancien chansonnier : « les [ !!! ] il ne faut pas les suivre de trop près, on risquerait de les rattraper ! »

Dommage que le ridicule ne tue pas les images de certains : le paysage politique serait sans doute et plus clair et plus propre !