"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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A lire, à consulter...

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS
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vendredi 29 janvier 2010

Nous avons appris avec plus ou moins d’étonnement l’appel du parquet sur jugement rendu pour l’affaire Clearstream. Dans cette affaire qui oppose l’actuel Président de la République à l’ancien 1er ministre, bien entendu, la pression que peut exercer potentiellement Nicolas Sarkozy est indéniable. Dominique de Villepin s’est d’ailleurs exprimé ainsi, à ce sujet, sur son blog.

Dominique de Villepin a été informé de l'appel sur le plateau de RMC, à quelques minutes de son passage à l'antenne. Sur les ondes, l'ancien chef du gouvernement accuse d'emblée le chef de l'État "de poursuivre son acharnement". "Je connais bien Jean-Claude Marin pour savoir que ce n'est pas sa décision. Il décide, dit-il, de faire appel mais c'est une décision de Nicolas Sarkozy", affirme Dominique de Villepin, qui s'en prend une nouvelle fois directement au chef de l'État. "Nicolas Sarkozy préfère persévérer dans son acharnement et sa haine plutôt que d'assumer sa fonction." Et Dominique de Villepin d'évoquer "un détournement de la fonction présidentielle, un détournement du pouvoir". "Je regrette que ce spectacle pitoyable soit donné aux Français, je regrette que la justice soit instrumentalisée", renchérit-il.

"C'est une décision qui fait date (...) Le verdict du tribunal marquait le triomphe de la justice sur la politique. Cette décision aurait mérité d'être méditée par le parquet, par la garde des Sceaux et par Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas un grand jour pour la politique", lance Dominique de Villepin, qui préfère se concentrer sur "l'avenir". Entendez être une alternative au chef de l'État en 2012, lors de la prochaine présidentielle.

"Je ne tomberai pas dans le piège tendu ce matin par Nicolas Sarkozy de la rancoeur et de la haine (...) Cela me renforce dans le devoir qui est le mien de me battre pour les Français. Quand au sommet de l'État la personne fait défaut il faut que d'autres portent le fardeau du pouvoir" cccccccc

Pour les syndicats USM et SM, l'appel laisse soupçonner une pression politique

Les syndicats de magistrats USM (majoritaire) et SM (gauche) ont estimé vendredi que l'appel du parquet dans le procès Clearstream était entaché d'une forte suspicion de pression politique et ils ont renouvelé leur appel à "couper le lien" entre parquet et pouvoir. "Je ne sais pas si (le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin) a fait appel sur ordre de l'Élysée, comme le laissent entendre les avocats de (Dominique de) Villepin", a déclaré à l'AFP Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM). "Ce qui me gêne, encore une fois, c'est que comme d'habitude, les suspicions sont généralisées sur les décisions prises par le parquet, parce qu'il est dépendant du pouvoir politique." "C'est navrant, parce que c'est l'image de la justice qui en est éclaboussée. Il faut couper le lien entre le parquet et le pouvoir politique, voilà c'est tout", a-t-il ajouté. "Je ne peux pas imaginer qu'on n'ait pas parlé en haut lieu de l'éventualité d'un appel", a de son côté déclaré à l'AFP Clarisse Taron, présidente du Syndicat de la magistrature (SM). "Je ne sais pas si M. Marin a reçu des instructions, mais je constate que ça permet à M. Sarkozy de se montrer magnanime en disant je ne fais pas appel, et d'obtenir la poursuite de cette procédure contre son adversaire politique", a souligné Matthieu Bonduelle, secrétaire général du SM.

jeudi 21 janvier 2010

Un médecin de Port-au-Prince raconte le cauchemar haïtien

JustifierArticle paru le 21/01/2010 dans le Quotidien du Médecin

Le Dr Claude Suréna, président de l’Association des médecins haïtiens, joint au téléphone mercredi soir, explique au « Quotidien » comment son domicile a été transformé en centre de soins improvisé.

UN « CAUCHEMAR ». C’est ainsi que le Dr Suréna, pédiatre, décrit la situation après le séisme qui a touché Port-au-Prince, le 12 janvier dernier. Un sentiment de « désolation » et de « frustration » domine. « Nous sommes dans une situation difficile, d’autant plus qu’on sait qu’elle va durer encore longtemps. La capitale est détruite. La reconstruction va être très lente, pas seulement parce que nous n’avons pas suffisamment de moyens mais parce que les dégâts sont énormes et les victimes nombreuses. Il y a beaucoup à faire. »

Être utile.

Lui a pourtant été relativement épargné. « Heureusement, souligne-t-il. Cela m’a permis d’être utile. » Dès les premières heures de la catastrophe, les blessés ont commencé à arriver : « J’ai pu héberger une centaine de personnes dans la maison et dans la cour qui ont servi de refuge, des blessés, surtout, que l’on soignait sur place. » Les plus gravement atteints ont été orientés vers les hôpitaux qui pouvaient les accueillir. Aujourd’hui encore, une vingtaine de patients sont toujours logés à son domicile situé au centre de la capitale, « certains pour des pansements réguliers, d’autres attendent d’être orientés vers des centres hospitaliers. Les autres vont être renvoyés chez eux, dans la mesure où ils ont encore une maison », raconte-t-il.

Progressivement, avec ses confrères haïtiens, ils s’organisent. Le ministre de la Santé, le Dr Alix Larsen, fait partie des membres du gouvernement qui ont survécu au séisme. « Nous avons chaque matin une réunion bilan avec le gouvernement », précise le Dr Suréna. Selon le dernier inventaire, réalisé mercredi, une vingtaine d’hôpitaux ou de cliniques ont recommencé à fonctionner, les autres sont détruits ou très endommagés. Quant au bilan des victimes, il ne peut qu’être provisoire : « Nous estimons à plus de 50 000 le nombre de morts et à plus de 250 000 le nombre de blessés mais ce sont toujours des estimations », précise le praticien.

Trois niveaux d’intervention.

La priorité, pour les praticiens encore disponibles, est de continuer à apporter des soins à ceux qui en ont besoin. « Nous avons mis en place une stratégie avec trois niveaux d’intervention, explique le Dr Suréna. Le premier consiste à aller trouver les gens directement là où ils sont, dans la rue ou chez eux. On essaie de localiser ceux qui ont des problèmes de santé ou des blessures légères afin de les soigner sur place. S’ils ont besoin d’être orientés, on essaie, autant que possible, de les adresser vers des points fixes, des centres de soins ou des centres improvisés comme des maisons ou des écoles, dans lesquels des points de secours ont été mis en place. Les hôpitaux représentent le dernier niveau d’intervention. Nous essayons de les approvisionner en médicaments et matériel médical pour qu’ils puissent continuer à fonctionner. »

Toutefois, les conditions restent précaires et les moyens insuffisants (en médicaments et matériel médical en particulier). Le besoin en eau et en nourriture commence à être vital. « Les gens commencent à souffrir terriblement de la faim et nous appellent », témoigne le médecin.

Le praticien anticipe aussi la nécessité d’une prise en charge psychologique dans une population encore « en pleine situation de panique, de peur et de tristesse qui, hier encore, a subi un nouveau tremblement terre ».

La coordination avec les équipes internationales commence, elle aussi, à se mettre en place. « Nous avons des rencontres pour essayer de mettre tout le monde autour de la table afin de nous répartir par secteur de telle sorte que les aides arrivent, soient mieux coordonnées et donc plus efficaces », se réjouit le Dr Suréna. Les équipes commencent à se déployer en dehors de Port-au-Prince, dans d’autres villes touchées par le séisme, Jacmel, Petit-Goave, Grand-Goave ou la Croix des Bouquets.

Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Nouvelle zone de non droit à Woissy

Une fois de plus l'inconscience de trois délinquants et leurs prises de risques inconsidérés ont abouti à un drame !

Rappel des faits

Les trois jeunes gens connus des services de police roulaient à trois, sans casque, sans papiers et à une vitesse excessive sur un scooter qui était non éclairé et qui était signalé volé depuis décembre. Des policiers, dont c’est il me semble le travail, ont entamé le suivi du scooter qui a pris la fuite en empruntant un sens interdit, dans un secteur non couvert par une vidéo-surveillance. Quelque 800 m après le début de ce suivi, les passagers du deux-roues ont perdu le contrôle de leur machine dans un virage. Ils ont percuté le trottoir et un lampadaire. L’un est décédé et les deux autres grièvement blessés.

Les incidents

Des gendarmes mobiles, qui avaient pris position près d'un commissariat, ont été caillassés. Dans le quartier du Roi, une zone urbaine sensible (ZUS) de Woippy, des jeunes gens ont brûlé une vingtaine de véhicules, dont un autobus, une pelleteuse et des camions de la direction départementale de l'équipement. Certains ont tenté d'ériger des barricades dans deux quartiers sensibles.

Une "école de la deuxième chance", qui accueille une maison de l'emploi et de la formation et des cabines téléphoniques ont été saccagées.

Vers 21h30, le quartier était privé d'éclairage public et plongé dans le noir, tandis que les gens se penchaient aux fenêtres des immeubles.

Dans un premier temps, les sapeurs-pompiers ont tenté d'intervenir sur les feux. Ils ont dû rebrousser chemin face, semble-t-il, à la colère des manifestants et se sont tenus en retrait. Les services d'incendie et la police n'intervenaient «pas pour l'instant car nous risquons de tomber dans un guet-apens», déclarait un responsable policier dans le dispositif...

Les incidents se sont terminés vers 23 heures lorsque les forces de l'ordre ont dispersé avec des chiens les attroupements qui s'étaient formés dans le quartier. »

Hommage

Sur une banderole blanche on pouvait lire «Hommage à Malek, espoir pour Joshua et Nabil»

Définition du mot hommage : Marque de respect.

Rendre hommage à quelqu'un : Lui témoigner du respect, de l'admiration.(!!!)

Alors OUI, le décès d’un être humain et plus particulièrement d’un jeune est toujours triste et regrettable, même s’il est lui-même responsable de ce qui lui est arrivé. Mais de là à en faire une victime, de là à lui rendre hommage, de là à lui témoigner du respect et de l’admiration…

Oui, on peut comprendre la douleur d’une mère, mais certains écarts de langage sont condamnables, même dans la bouche d’une mère meurtrie.

Mais NON, rien dans cette malheureuse affaire ne justifie le saccage de biens publiques dont le remplacement sera payé par les citoyens payant l’impôt sur le fruit de leur travail !

Et rien ne justifie le saccage de biens privés : les propriétaires des voitures brûlées devront les remplacer en y perdant bien entendu de l’argent, certains ayant des crédits vont se trouver dans une situation financière délicate…

Et SURTOUT, nous sommes tout de même sensés être un état de droit. Que penser ? Comment considérer une population insurrectionnelle qui saccage et qui« caillasse » les forces de l’ordre et les services de secours et d’incendie : les mêmes sapeurs pompiers qui avaient la veille prodigué des soins intensifs au délinquant décédé et qui par contre rend hommage au même délinquant ?

De quoi faire réfléchir, d’autant que finalement, ce sont les policiers qui ont été mis en garde à vue !

mardi 19 janvier 2010

Un vent de révolte sur Pays de Loire et Poitou-Charentes

Un traître est un homme politique qui quitte son parti

pour s'inscrire à un autre.

Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti
pour s'inscrire au vôtre.
Georges Clémenceau

Bare à gauche ! Bare à gauche !

Barre à gauche !

François Bayrou avait demandé que le MoDem présente des listes indépendantes au premier tour de l'élection régionales. Mais la fédération de Charente-Maritime en a décidé autrement à une "écrasante majorité des voix", Elle a accepté l’offre de Ségolène Royal la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, qui proposait au parti centriste En effet, samedi, le conseil départemental du MoDem de Charente-Maritime par quarante-deux voix contre trente-trois a "accepté la main tendue de Ségolène Royal", selon Alexis Blanc, président départemental du MoDem et également membre de Cap 21. Ce dernier, saluant "l'excellent bilan" de Mme Royal et considérant que ses propositions sont parfaitement en ligne avec ce que nous aimerions proposer", a résumé ainsi le choix du conseil départemental "Je crois que ce matin le pragmatisme a prévalu (…) On est tous centristes de cœur, de motivation (...) Il est clair qu'aujourd'hui nous n'avons pas les moyens de constituer une liste autonome du MoDem au premier tour en Poitou-Charentes". (…)"La Charente-Maritime n'est pas isolée et sécessionniste au sein de Poitou-Charentes. Les trois autres départements souhaitent accepter la main tendue."

Toutefois, une liste «orthodoxe » se monte aussi pour cette région : les instances nationales ont investi le charentais Pascal Monier comme tête de liste. bbbbb bbbbb Bare à gauche ! Bare

Barre au centre ?

Dans la région des Pays-de-la-Loire, Laurent Gérault, conseiller municipal d’Angers et président du MoDem dans le Maine-et-Loire a annoncé vendredi qu’il refusait finalement de conduire la liste du mouvement aux élections régionales en Pays-de-la-Loire. A leur tour, Olivier Deschanel, président du Mouvement Démocrate de Loire-Atlantique, Josette Settelen, conseillère régionale sortante MoDem, et Patrick Barau, secrétaire du MoDem 44 renoncent à faire campagne pour les régionales sous l’étiquette du MoDem. Ils restent au Modem mais se mettent en congé du parti . Par contre, Maurice Perrion, maire de Ligné et vice-président du conseil général de Loire-Atlantique, a décidé de démissionner du MoDem, préférant opter pour « l’étiquette divers droite indépendant ».

Les intéressés expliquent « ne plus se retrouver dans la stratégie de François Bayrou » au niveau national, et notamment dans son choix de favoriser les rapprochements avec la gauche au second tour. Olivier Deschanel n’exclut pas la possibilité de monter une liste concurrente aux côtés de Laurent Gérault et de Jean Arthuis, sénateur et président du conseil général de la Mayenne, également président de l’Alliance centriste.

bbbbb

Après les agitations passées dans le nord et en PACA et les actuelle dans deux régions de l’ouest, Midi-Pyrénées fait pour l’instant figure d’enfant sage !

samedi 2 janvier 2010

Bonne année 2010

Bonne année à tous, vous qui venez me lire de temps à autre ! bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb Bonne année en particulier à mes amis du MD de l'époque où on y croyait vraiment, perdus de vue pour certains : Charles, Danièle, Bibifa, Jacques, Tahar, Alicia, Nelly, Alain et d'autres qui me pardonneront de ne pas les citer...