"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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A lire, à consulter...

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS
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mardi 31 juillet 2007

Blog en "stand-by" ... je me repose !!!

Une quinzaine de jours environ... Bonnes vacances à ceux qui en prennent, bon courage aux autres et à bientôt !

compte rendu de la Chambre Régionale des Comptes pour la ville de Graulhet.

Avant de partir en vacances, il m’a paru intéressant de mettre en ligne une rapide mise au point concernant le compte rendu de la Chambre Régionale des Comptes pour la ville de Graulhet.

A ce sujet, de « bons amis » politiques se sont permis de faire des ragots sans avoir, bien entendu, connaissance du dossier. J’ai donc décidé de publier ce papier que je gardais dans mes « brouillons » afin qu’ils profitent des congés d’été pour s’instruire et pour que ceux qui les ont écoutés puissent se faire une opinion :

ll est curieux que seuls les socialistes (tant responsables départementaux, qu'au sein de l'opposition municipale) aient relevé les éléments très positifs de gestion retenus par la CRC en ma faveur

En fonctionnement [...] la capacité d’autofinancement brute augmente en 2003 et, surtout, en 2004 (2,3 M€), alors qu’elle observait également une diminution entre précédemment

En 2003 et 2004, le redressement de la capacité d’autofinancement brute, conjugué à la diminution de l’amortissement de la dette, est venu conforter cette amélioration, permettant à la commune de dégager, en 2004, une capacité d’autofinancement disponible de 1,4 M€,

Pour la dette [...] la chambre relève que la ville de Graulhet a pu améliorer sa capacité de désendettement, mesurée par le ratio encours de la dette / Capacité d’autofinancement disponible celui-ci qui était de 6,7 années en 2002 s’établissant à 4,7 années en 2004, niveaux assurant la soutenabilité de la dette.

La section d’investissement présente de son côté un résultat le plus souvent positif qui, cumulé avec le résultat de fonctionnement, permet d’aboutir à un excédent global confortable pour chacun des exercices.

Par contre certains n’ont su retenir que la faute d’avoir engagé comme directeur des services techniques un ingénieur de classe exceptionnelle, au salaire en rapport avec les compétences et compte tenu que :

o Les disfonctionnements des services techniques ont couté sur une seule année à la commune 704 000 € soit 2 fois ½ le coût total évalué par la CRC du salaire de l’ingénieur recruté soit [...] « 29500se décomposant en 168 000 € pour la période où il a exercé ses fonctions et en 127 000 € pour la durée de 18 mois correspondant à la totalité du congé spécial » (en effet, depuis le changement de municipalité, cette personne a été priée de restés chez elle, mais continue à être percevoir son salaire)

o Mes autorités de tutelles averties en amont, au vu des graves disfonctionnements des services techniques de la ville, m’avaient donné le feu vert pour ce recrutement et ont pris le risque de ne pas exercer de contrôle de légalité à ce sujet (La CRC a d’ailleurs relevé le fait)

Alors, amis qui parlez sans savoir, lisez, réfléchissez, reposez-vous et à la rentrée sans-doute !

dimanche 22 juillet 2007

La dette de la France s'alourdie...

En cette période postélectorale, entre ceux de l'UMP qui planent "en état de grâce" ceux du PS qui essaient de réunir les morceaux, les verts qui continuent à ramer chacun dans son sens et nous UDF-MoDem qui sommes en pleine mutation et reconstruction, chacun se préoccupe de ce qui se passe en interne et relâche un peu sa vigilance par rapport à la politique générale du gouvernement. Si toutes les décisions et tous les projets ne sont pas à jeter, il est un terrain sur lequel Nicolas Sarkosy est inquiétant, c'est bien celui des finances. Nous étions le mauvais élève de l'Europe, maintenant, nous sommes en passe de devenir le cancre, et ce ne sont pas les mesurettes envisagées (remplacement d'1 fonctionnaire sur 2) ou les idées carrément irréalistes (dévaluation l'euro) qui vont arranger notre cas.

L'état pouvait autrefois battre de la fausse monnaie pour renflouer artificiellement ses caisses, ce procédé de république bananière ne peut heureusement plus s'appliquer au niveau de l'Europe (merci à elle !)

En résumé :

- nous sommes les cancres de l'Europe et pour la seconde fois en 2 ans la risée de l'Union

- la dette s'accroit à la vitesse grand V et à part François Bayrou (et Charles de Courson qui s'est fait envoyé dans les cordes) personne ne s'en affole.

- Nicolas Sarkosy semble avoir adopté la politique romaine ("du pain et des jeux") pour assurer sa réélection de 2012, mais selon les économistes, il ne pourra pas tenir jusque là. La politique actuelle d’augmentation des dépenses et de diminution des recettes se rajoutant à l'héritage de la dette nous amène au mur en 2010. Philippe Seguin lui-même s’en est alarmé

Soit ça pète en 2010, soit comme le Président de la République le prétend ça tient tant bien que mal jusqu'en 2012, mais alors :

- à quoi lui servira sa réélection dans un pays exsangue ?

- s'il n'est pas réélu, son successeur quel qu’il soit n'aura non seulement aucune marge de manœuvre, mais sera dans l’obligation de prendre des mesures drastiques !

Il est capital d'alerter nos concitoyens sur ce sujet, il serait intéressant de diffuser le petit « sujet » de campagne de François Bayrou sur la dette : "L'état et la dette", à nous de le compléter et de l'actualiser dans nos dialogues, tant mieux si cela aide à attirer de nouveaux adhérents, mais tant pis si nos interlocuteurs gardent leurs idées politiques, l'important c'est de les sensibiliser, de les alerter.

Ce problème passe avant toute notion de parti politique, il concerne l'avenir immédiat (3 à 5 ans) du Pays.

jeudi 19 juillet 2007

Les inquiètudes suscitées par le Bureau National du 12 juillet 2007 !

Nous sommes au maximum 45000 à peut-être adhérer au concept de la société "Conservateurs, socialistes, démocrates"...

Notion innovante, mais malgré les motivations, du fait du flou artistique entretenu par FB lui-même, quelle sera la pérennité de cette notion ? Je n’ai pas du tout l’impression que les mentalités changent et vu de l’extérieur, le conglomérat que nous sommes, avec des sensibilités politiques et sociétales différentes, sans structure et même sans organisation et navigant dans le virtuel, est peu crédible.

Comme l’enfer, nous sommes pavés de bonnes intentions... cela suffira-t-il ? J’avoue m’interroger et lorsque j’analyse la position de François Bayrou au Conseil National du 10 juillet, cela ne me rassure pas.

En effet cette réunion du bureau politique fut consacrée à un échange de points de vue entre les participants. Voici la synthèse

  1. Analyse de la situation politique par F. Bayrou.

Il a reprit la même introduction de la réunion qu’à Toulouse.(Cf. le site www.bayrou.fr)

- satisfaction d’être passé de 5 % dans les sondages de septembre 2006 à près de 19 % au 1er tour

- il considère que les repères traditionnels de la vie politique se sont évanouis.

- Il y a besoin d’une vision fédératrice pour l’avenir afin d’agrandir le parti et assurer l’élection de 2012 et c’est ce que viennent chercher les nouveaux adhérents.

- Critique de N. Sarkozy sur au moins 2 points :

o Rien n’est fait pour réduire la dette, au contraire le déficit budgétaire va augmenter de presque 50 % après les nouvelles mesures annoncées.

o Une société où l’on parle de réconcilier la France avec l’argent ne correspond pas à nos valeurs.

- La vie politique s’organise désormais autour de 3 pôles :

o Conservateur (incarné par l’UMP)

o Socialiste

o Démocrate.

C’est la vision de 45000 adhérents et une notion compréhensible et assimilable actuellement par sans doute environ 500 000 personnes sur 44 millions d'électeurs

- Les législatives ont été rendues difficiles

o En raison du départ des députés UDF

o En raison de la fuite des électeurs du centre droit après la prise de position de FB entre les deux tours, ce qu’il reconnaît lui-même

o En raison du vote utile pour une majorité présidentielle (vote de droite) ou pour un contrepouvoir fort (vote de gauche).

o En raison aussi de la faible notoriété de la plupart de nos candidats. Mal choisis par les responsables parisiens qui se sont contentés d’écouter les « pistonneurs » locaux

- François Bayrou affiche sa ferme volonté de travailler désormais avec tous ceux qui étaient candidats aux législatives et qui pour la plupart avaient été invités à participer à ce bureau politique. Il y a là contradiction entre ces deux phrases qui se suivent ! La demande que l’on ressent au niveau du MoDem serait plutôt d’un choix de nos représentant par les adhérents. Peut-on nous imposer la tutelle de candidats désignés on ne sait par qui et qui plus est n’ont pas même la légitimité des urnes pour gérer les circonscriptions ?

- Question essentielle : Pourquoi nous engageons-nous en politique ? réponse : Pour défendre des idées, des convictions, des valeurs, seul investissement qui vaille pour l’avenir. Modèle évoqué le général de Gaulle en 1946.

- Optimiste, François Bayrou estime que les 4 élus de l’UDF-Modem a l’Assemblée Nationale ne devraient pas rester seuls trop longtemps et pourraient être rejoints par le retour de certains UDF, mais selon sa propre formule, il ne sait pas si c’est un vœu pieux eu un souhait profond. En effet, on peut partager son doute, avec 4 élus indépendants de tout groupe il ne faut pas s’attendre à être écouté. Actuellement François Bayrou « rallonge la sauce » et tient un peu les médias en haleine (encore que...) en faisant trainer les échéances jusqu’à la fin de l’année, mais après le congrès fondateur et le nouvel éclatement qui ne manquera pas de se produire si le choix est fait d’un mouvement unitaire et non fédératif, je doute que François Bayrou continue à occuper bien longtemps le devant de la scène, les médias « l’oublieront » !

  1. Les principaux RDV à venir

- Construire une « maison nouvelle » pour réunir les UDF et les Modem.

- 4 axes de réflexion et chantiers :

o Définir une charte des valeurs (ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas).

o Charte éthique et de comportement (en réponse à la déception et la blessure causée par ceux qui ont changé de camp) Malheureusement, des déceptions nous en aurons (nous et les autres) encore, hormis avoir l’ambition de changer la nature humaine ! En outre, cette notion autoritariste ne cadre pas pour moi avec la Liberté et la Démocratie !

o Ecrire un nouveau projet de société (adapté au monde sans frontière, dominé par le capitalisme et la financiarisation des échanges, s’appuyant sur l’édification d’une Europe politique) Là encore veux pieux fort respectables, mais avec uniquement 4 députés (et 7% des suffrages), soyons réalistes : ce ne serons pas nous qui changerons la société, les orientations de la politique et de l’économie françaises... et européennes

o Définir de nouveaux statuts pour notre parti pour tenir compte du changement profond de la nature des liens qui unissent des militants à leur mouvement politique ; permettre à chacun de participer et garantissant à tous d’y trouver une place.

François Bayrou défend l’idée d’un mouvement unitaire dans lequel chacun puisse défendre ses idées mais reconnaît qu’il puisse y avoir des oppositions fortes. Le second probléme que soulève le mouvement unitaire est le devenir du nom "UDF", en cas de dissolution par F. Bayrou le Nouveau Centre risque de s'en emparer ! Il souhaite que l’on puisse trouver un équilibre entre la base et le sommet, reconnaissant toutefois que le bon processus est difficile à trouver et reste à inventer, remarquant aussi que la base n’a pas toujours raison, notamment lors des investitures où la vision du sommet est préférable Ce qui nous amène à penser que les investitures se feront comme avant : suite à des sympathies, des moyens de pressions..., localement, on « pistonne » Mme, Melle ou M. XYZ, on fait remonter à Paris (qui par confiance ou par sympathie ou inimité) va valider ou invalider la candidat. Tout cela dans le dos du militant de base mit devant le fait accompli !

Sur ces 4 axes de réflexion, il y aura des « groupes de réflexion » sur internet. Les internautes ne représentent qu’une infime minorité privilégiée : par l’âge ou la capacité d’utiliser l’outil, les moyens financiers (achat de matériel et abonnement), la situation géographique (ADSL ou pas), la disponibilité, le niveau d’étude (quand on maitrise mal l’écrit on est plus gêné d’écrire alors qu’en réunion publique on se lance dans le feu de la discussion). Cette ségrégation anti démocratique me gène

Rappel des échéances :

12 juillet au 12 septembre : actes de préparations

13 au 16 septembre : Journées de Seignosse : « Quel parti nous voulons ? »

Fin octobre ou début novembre : Congrès de l’UDF qui décidera de son avenir, suivi du Congrès fondateur du Modem. Ce calendrier nous amène donc en fin d’année soit 3 petits mois avant les échéances électorales locales, ce qui signifie que de toute façon, les candidats « officiels » pour les cantonales et les municipales seront adoubés dans une période de flou politique tant au niveau de l’UDF que du MoDem et donc par « copinage » et sans l’avis de la base une fois de plus !

  1. Echéances électorales

- Présence de notre mouvement la plus large possible aux élections locales à venir.

- Question des alliances à définir au plus tard pour l’automne. Tout le monde est persuadé qu’il faut des alliances. La stratégie d’alliance doit être clairement définie et portée à la connaissance des électeurs.

- Il y a des élus locaux plus près de nous que d’autres ; il faut établir des critères précis et clairs pour définir qui est près de nous, mais cela ne dépend plus de l’étiquette politique.

- Un comité national sera mis en place, il sera chargé de centraliser les propositions et de valider les alliances dans chaque ville. Cela signifie deux choses : la première est que statuts et organigramme sont déjà en train de se mettre en place, par ailleurs, sur quels critères, quelle connaissance le Comité National sera-t-il en mesure de décider ??? Je ne pense pas que le Saint-Esprit fasse en permanence du vol géostationnaire au dessus de la rue de l’Université !!! Dans chaque département un groupe de référents sera également mis en place pour préparer les municipales. Là encore, selon quels critères car personne n’a encore jugé opportun de nous expliquer comment les référents départementaux ont été désignés.

J’avoue que ce dernier paragraphe plus particulièrement ne lasse pas de m’inquiéter. Le trop est parfois l’ennemi du bien.

J’admets qu’il faille des structures, une organisation, mais déjà, le principe de la Charte éthique me gênait un peu... il y a un côté « surveillance de chacun par les autres » au travers de la Charte et risques de suspicions pour un oui et pour un non qui alertent mon esprit libertaire, à quand les gardes rouges et les Vopos de la pensée.

A cela on ajoute des référents locaux désigné par Paris pour préparer les élections. Or d’expérience je le répète, on ne sait pas qui et sur quels critères a désigné les référents départementaux et force est de constater qu’ils sont certes pleins de bonne volonté, mais qu’ils n’ont aucune connaissance de la vie politique et, ce qui est plus grave encore, des institutions.

Il a été dit que pour pallier à cela une formation leur serait donnée : un parti qui forme ses futures cadres, ça ne vous évoque rien ???

Les nazis (que l’on place à droite) et les soviétiques (que l’on place à gauche) l’ont fait.

... un partout la balle au Centre ?

dimanche 8 juillet 2007

Compte rendu de la réunion du 07/07/2007 à Castanet Tolosan (31)

Après le virtuel... Vive le réel !

Hier après midi nous étions plus de 600 à nous être déplacés à Castanet-Tolosan, de Midi-Pyrénées mais aussi du Languedoc et d’Aquitaine, pour dialoguer avec François Bayrou. Un François Bayrou fatigué par tout le travail accompli ces dernier mois, mais qui n’a rien perdu de son punch !

La réunion s'est tenue en présence de : - Elisabeth Husson-Barnier, la Présidente de l' UDF-MoDem 31 - Arnaud Lafond maire UDF-MoDem de Castanet Tolosan (31 ans) dont le directeur de Cabinet est Alain Combres - Gilles Artigues

On a certes ressenti parfois le mal être induit par des interrogations encore sans réponse, les mêmes angoisses que celles que nous percevons sur ce site, mais exprimées calmement, dans la courtoisie, la bonne humeur et le respect mutuel. François Bayrou a répondu à beaucoup de questions et expliqué que certaines n’auraient de réponse que dans quelques mois.

C’était intéressant, mais ce qui a été le plus agréable peut-être, ça a été de nous retrouver entre amis et aussi de faire connaissance avec les internautes, de mettre un visage sur un pseudo ! J’ai rencontré quelques amis venus du Bordelais , j’ai regretté de ne pas avoir identifié nos amis du Gers..., j’ai pu discuter avec des personnes du Tarn et Garonne ou de Béziers.

L’après-midi était organisé autour de deux axes :

- L’introduction par F.Bayrou

- Les questions-réponses

Introduction : C’est le 3ème tour de France de François Bayrou cette année (présidentielles, législatives et MoDem)

« Nous avons vécu quelque chose d’inédit, qui ne c’était jamais produit en France » (rappel des résultats aux élections présidentielles, où il est passé de 6% de prévisions à près de 19% des voix. « Selon nous, cela répondait à une attente jamais exprimée par l’opinion publique liée à l’usure de la vie politique française» Les élections sont passées et la confiance est restée : « on croit à quelque chose à laquelle on ne croyait plus. »

Les formes traditionnelles de la vie politique française, la droite et la gauche se positionnent de façon antipolitique et sont décrédibilisées. Actuellement, les leaders de l’un et l’autre parti font le contraire de ce qu’ils avaient annoncé. Cela aura une conséquence considérable dans l’avenir !

François Bayrou s’explique sur sa position entre les deux tours des présidentielles : les élus UDF qui s’étaient exprimés l’avaient fait en faveur de Nicolas Sarkozy, les français pouvaient y voir » un piégeage de l’UDF par l’UMP », des ministres UDF au gouvernement, des candidatures uniques aux législatives ;en fait, le retour au « centre droit » dont l’UDF avait pris la décision de s’affranchir au Congrès de Lyon.« L’indépendance n’est pas un mot mais une réalité ! »

Actuellement que tous les pouvoirs soient concentrés entre les mains de Nicolas Sarkozy n’est pas une bonne chose, on le voit au niveau des réformes en cours : « Dire que l’on va faire une réforme des Université sans concertation avec les acteurs est difficilement crédible ! » Il évoque la position inconfortable du Nouveau Centre et fait un rappel de l’incident de la nuit du 6 au 7 juillet au cours duquel Charles de Courson s’est fait renvoyer dans les cordes : « Quelles conséquences le Nouveau centre va-t-il en tirer ? »

Le résultat des législatives est intéressant et à ne pas négliger. Dans la plus part des circonscriptions le MoDem a fait 8 à 10%, voir même supérieure à 10% ; Il semble que le monde rural ait été particulièrement dur lors des dernières législatives*. Le résultat des législatives veut que nous n’ayons pas de groupe à l’Assemblée mais nous ferons entendre notre voix au niveau des médias.

Vient alors le moment pour François Bayrou d’évoquer les échéances :

1° ordre : 1/ La construction de la « Maison » : Les adhérents d’un parti politique, l’UDF vont rencontrer les nouveaux adhérents du MoDem. Ce sont parfois des personnes qui n’aurait pas adhérées à l’UDF, considéré comme seconde composante de la droite française. C’est la rencontre de deux cultures. Cette rencontre induit des soupçons de part et d’autre.C’est la 3ème fusion de culture à laquelle participe F.Bayrou sur le plan national : CDS-FD en 95, UDF, UDF-MoDem. Dans ce nouveau mouvement, il y a des gens venus de très à droite, des déçus de l’UMP, des « centre gauche », des MRC, d’anciens PS, des écologistes ou venant d’aucune formation. « Il faut porter cet espoir jusqu’à la réalité […] Quand vous aurez rencontré des Hommes et de Femmes de milieux différents, vous allez réaliser qu’il n’y que des Hommes et de Femmes qui ont des expériences différentes […] Les adhérents de l’UDF et ceux du MoDem sont séparés par leur passé mais unis par leur avenir ».

2/ Les étapes de cette construction : - Lettre à tous les adhérents - Le 12 juillet, réunion du bureau politique. - Durant l’été, mise en place de groupes de travail qui auront à travailler sur les enjeux de la construction o Invention de statuts garantissant le respect de l’identité de chacun o Ecriture de la charte éthique et de comportement o Ecriture de la charte des valeurs ( 5 à 8 idées fondamentales définissant ce qui nous rassemble) - Seignosse : les 13, 14, 15 et 16 septembre, quatre journées qui seront consacrées à travailler sur deux points : o Quel Mouvement politique voulons nous construire ? o Les problèmes d’organisation - Le congrès National de la fin octobre ou début novembre

2° ordre : les échéances électorales :

Il faudra être présent largement sur toutes les communes de + de 10 000 habitants pour faire émerger une nouvelle formation politique face à - L’UMP : l’exécutant de l’exécutif - Au PS qui ne peut sortir de son archaïsme Pour les municipales, ce n’est pas la question des alliances qui se pose, c’est : « doit-on ne faire des alliances qu’avec un seul parti ? » - Dans l’optique de ces élections : o présence la plus large possible o Mise en place de référents (3 ou 4) destinés à examiner les personnalités des candidats et procéder à la o Sélection des candidats ou tout au moins des têtes de liste Les élections cantonales et les élections européennes seront favorables pour le MoDem. Pour les régionales « j’escompte que nous jouerons un rôle important » Des électeurs UMP sont actuellement déçus : ils ont voté à droite pour avoir un gouvernement de droite, de même beaucoup espéraient un gouvernement qui s’attaque à la dette ce qui n’est pas le cas.

Actuellement on observe une grosse émotion européenne à la fois par rapport aux engagements non respectés et par rapport aux efforts demandés par leurs gouvernements aux habitants des autres pays. A noter que la dette vient d’augmenter de 2 points. Quinze milliards d’avantages fiscaux et cinq milliards de dépenses nouvelles en lancement, se rajoutent aux 39 milliards préexistants de la dette. « Penser ensemble le projet nouveau au travers d’Internet et ailleurs en toute exigence et objectivité » Fin de l’intervention et questions diverses :

Q.1 - Listing des nouveaux adhérents : Le délai entre l’inscription d’un nouvel adhérent et la connaissance de cette adhésion pour le local est long. Comment faire ?

R. La décision a été prise de ne pas transmettre la liste des adhérents Le MoDem vit essentiellement sur Internet, mais cela ne concerne pas toute la population, il faut donc prévoir aussi des campagnes hors Internet Tout ceux qui ont des compétence doivent le faire savoir au MoDem

Q.2 - Internet et la multiplicité des sites et blogs.

R. Tout cela va être fusionné sur le site « mouvementdémocrate.fr » sur lequel il y aura une carte de France sur laquelle on pourra cliquer pour trouver des contacts locaux.

Q.3 - Initiatives individuelles de soutien ? Il est nécessaire et urgent qu’il y ait un plan de gestion de ressources humaines que va faire le MoDem ?

R. Il faut inventer une gestion des ressources humaines propre au MoDem.

Q.4 - Economie et santé publique : Comment est-il possible d’établir un projet de santé publique qui dépense de l’argent à court terme mais est bénéficiaire à long terme ?

R. Liste des absurdité accumulées par les ministres de la Santé qui ont toujours fait des économies à court terme qui coûtent ensuite extrêmement cher à moyen et long terme Il y a deux visions de la politique :- La politique qui se fait par des gouvernants élus qui décident de tout. C’est la vision défendue par le Président élu !- La démocratie. C’est à tout le peuple qu’il faut donner conscience de ce qu’est l’intérêt de tous.« Rien ne pourra se faire en haut dans l’ignorance de ce qui se passe en bas […] Il n’y aura d’efficacité que dans les projets à long terme »

Q.5 - Quelle sera la marge de manœuvre entre travail et capital ?

R. Elle dépendra des institutions. Selon qu’elles resteront telles quelles, ou que l’on fasse un partenariat exigeant et vigilant. Nous avons des institutions qui tirent les gens vers le bas et qui ne poussent pas vers la montée en conscience et en responsabilité.

Q.6 - Avec quelle énergie allons-nous faire vivre la planète ?

R. A étudier

Q.7 - A Bordeaux, des alliances ont été annoncées pour les prochaines municipales avec le maire actuel, qu’en est-il ?

R. Rien n’est décidé ! Vous pouvez transmettre le message et d’ailleurs, je viendrais à Bordeaux.

Q.8 - Quelle architecture et organisation voyez vous pour la nouvelle « Maison » : avec subsistance des partis ou unitaire ?

R. Personnellement, je suis favorable à une organisation unitaire.

Q.9 - Nous, les jeunes, on n’a pas envie d’une guerre « droite/ gauche ». Quelle est votre position ?

R. « Je suis dans la même ligne que vous ! »

Q.10 - Afin de connaître le positionnement de la population toulousaine, nous avons prévu de faire passer un questionnaire.

R. C’est une bonne idée, à envisager pour d’autres villes.

* à la différence des scrutins antérieurs où l’UDF avait un bon encrage dans le monde rural Lire aussi d'autres compte-rendus sur

http://e-soutiens.bayrou.fr/compte_rendu_reunion_castanet_du_07_07_2007

http://e-soutiens.bayrou.fr/les_gersois_se_sont_rendus_a_linvitation_de_francois_bayrou

et www.udf12.info/udf12blog/indexblog.php/

dimanche 1 juillet 2007

Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement... et vice versa !

UDF, UDF-Mouvement Démocrate, Mouvement Démocrate... où en est-on ? On entend tout et son contraire et les passions s'enflamment

Trois points à intégrer :

Juridiquement, le Mouvement Démocrate n'existe pas.

Pour qu'un parti politique, qui est une forme d'association, existe juridiquement, il faut que ses statuts existent et soient publiés au Journal Officiel. A ce jour il n'en est rien.

Financièrement les cotisations des 50.000 adhérents sont versées à l'association sont pour le Mouvement Démocrate. Les sommes sont bloquées en attendant la création juridique et la personnalité morale du Mouvement Démocrate.

l'UDF - Mouvement Démocrate existe.

Cette dernière dénomination ayant été agréée pour les élections législatives par le Conseil Constitutionnel

Juridiquement l’UDF existe toujours comme Cap 21

Les candidats du Mouvement Démocrate étaient en fait tous des candidats UDF mais estampillés UDF-Mouvement Démocrate. Les inscriptions des candidats en préfectures étaient libellées UDF. D’où sans doute la création dans l’urgence du PSLE malgré l’opportunité d’utiliser le sigle UDF.

Les 1,60 € par voix « UDF-Mouvement Démocrate » pendant 5 ans, seront versées à l’ l'UDF (ou Cap21, d'ailleurs). C’est logique puisque la campagne des législatives a été financée par l'UDF qui s’est aussi portée caution bancaire pour les candidats...

François Bayrou est le président de l'UDF et Corinne Lepage est présidente de Cap 21

Le 10 mai 2007 lors du Conseil National de l'UDF, dans son discours à la Mutualité, François Bayrou président de l’UDF a dit : « L'UDF appelle à la constitution d'une force politique nouvelle, indépendante, ouverte, le Mouvement Démocrate, et présentera ses candidats aux élections législatives avec cette étiquette".

Tel est le texte de la résolution que je soumettrai, tout à l'heure, à vos suffrages

Cette motion présentée par François Bayrou au Conseil National de l'UDF a été adoptée par l’UDF à la quasi unanimité des suffrages exprimés (4 abstentions et 4 non) des plus de 1000 votants (UDF) présents !

François Bayrou est toujours président de l’UDF

Tout ceci montre qu’outre le côté financier incontournable, majoritairement, les adhérents UDF sont "idéologiquement" les plus proches du Mouvement Démocrate.

Pour quelques brebis galeuses, on ne va pas abattre tout le troupeau. Quelques élus pour des raisons qui les regardent eux et leur conscience, ont dérogé ? Ils sont partis oublions-les, ne leur accordons pas plus de place qu’ils n’en méritent. A leur sujet, j’aime beaucoup la « parabole » de Christian Andrieu sur le « squat » moral de UMP-UDF lors des élections législatives. http://candrieu.blogspot.com/2007/06/le-rideau-bleu_16.html