"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS
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mercredi 19 mars 2008

Election à Pampelonne (Tarn)

J'étais déléguée du candidat MoDem pour le 2ème tour des élections cantonales.

Lors de mon passage dans le bureau de vote de Pampelonne (bureau centralisateur), j'ai pu observer que :

1/ Une personne se trouvait à l'entrée du bureau de vote et pointait les entrants sur une copie de la liste d'émargement. Les électeurs passaient ensuite devant la table de décharge prenaient le matériel de vote, passaient devant les isoloirs, puis se présentaient au bureau de vote tenu par 2 assesseurs. Pendant ce temps la personne de l'entrée feuilletait régulièrement la copie de la liste d'émargement et utilisait son téléphone portable

2/ Les membres du bureau de vote ne veillaient pas au "bon déroulement des opérations de vote" particulièrement quant au secret du vote : en ma présence seule une personne sur vingt environ a utilisé l'isoloir et beaucoup mettaient ostensiblement leur bulletin dans l'enveloppe.

Pour le 1er point, j'ai contacté la responsable des élections à la préfecture du Tarn . Cette dernière m'a confirmé l'irrégularité liée à l'utilisation d'une copie de liste d'émargement et a demandé impérativement que le Président du bureau de vote la rappelle. La commission a été faite.

Il est aussi à signaler que le bureau de vote était tenu par des personnes différentes de celles portées sur le P.V.

On peut ajouter à cela que lors du dépouillement les 2 tables comptaient respectivement 6 et 8 scrutateurs plusieurs ouvrant les enveloppes à la fois, que l'assesseur désigné par le candidat a été considéré en tant que délégué suppléant et n'a pu siéger au bureau de vote, que..., que…

Et pour conclure, je rappellerais que le candidat adverse (socialiste, élu) se trouve être le 1er adjoint de Pampelonne et que ce bureau a enregistré le maximum de participation !

Si à ces "anomalies" d'organisation des élections on ajoute la disparité des moyens, on comprend beaucoup ! En effet pour bien des candidats dans les communes ou les cantons de faible population où les frais de campagne,sauf le matériel électoral, ne sont pas remboursés, il a fallu tout payer.

Sur le canton de Pampelonne, notre candidat a sorti un argumentaire de campagne couleur imprimé en A4 auquel il agrafait une photocopie en noir d'un second document, que nous avons remis dans chaque maison… En face, le candidat de la majorité départementale a bénéficier d'un journal de 4 pages en A3 à la charte graphique du conseil général et ainsi que les affiches (tous les candidats " majorité départementale" avaient les mêmes, seuls photo et nom changeaient !) Journal distribué par porteur, suivi dans la semaine qui a précédé le 1er tour de l'envoi d'un tract A4 couleur sous enveloppes fermées, timbrées, à l'adresse de chaque électeur et acheminées par la poste !!!

Face à des partis riches et déjà installés dans les conseils généraux, les candidats Modem avec leur bonne volonté et leurs finances propres ne jouaient pas dans la même cour et ne pouvaient faire le poids bien souvent. Ils n'en ont eu que plus de mérite !

mardi 18 mars 2008

Courage, fuyons !!!

Graulhet a voté, une seule fois… Un seul tour le 9 mars et la messe était dite, les graulhétois avaient fermement affirmé leur volonté de changement.

C'est le jeu de la démocratie et en général les élus le respecte quelle que soit l'issue du scrutin. Notre ville, bien que ville de rugby a pourtant a ceci de spécifique : les "têtes de liste" sont souvent "mauvais joueurs"

En 2001, François Maison, battu, avait démissionné. Les murs de la Mairie résonnent encore des quolibets de Monsieur Picarel à ce sujet et des noms d'oiseaux utilisés alors !

En 2005, ce fut au tour de Raphaël Torrents qui, lui aussi vexé de son échec, refusa de siéger dans l'opposition et démissionna... les moqueries reprirent ! Il est vrai que ce genre d'attitude a de quoi étonner. Quel manque de courage ! Quel manque de respect pour leurs électeurs : 959 graulhétois (15,35% ) trahis dans leur confiance en 2001 et 2530 (48,4%) en 2005 !

Mais il semble qu'à Graulhet : "qui va deux, va trois"… Cette année, c'est Jean Picarel, battu, et une partie de son équipe qui à leur tour trahissent leurs 1997 électeurs (33,18%). En effet, tous ceux qui en 2008 ambitionnaient d'être maire et adjoints de la ville démissionnent du conseil municipal ! On peut parfois s'interroger sur la motivation réelle de certains candidats…. Il est vrai qu'être dans l'opposition ne permet pas de bénéficier d'indemnité d'élu, On n'ose croire que ceci explique peut-être cela. Seule une personne du peloton de tête a refusé de démissionner, mais lorsqu'en 2004 cette personne avait été avertie du risque pour elle de perdre ses délégations d'adjoint elle avait accepté pensant que cela signifiait qu'elle perdrait la signature mais pas son indemnité... Peut être en est-il de même aujourd'hui !!!

En outre, on parle, entre autre, d'un audit... certains préfèrent peut-être éviter d'avoir à répondre publiquement en conseil municipal à des questions gênantes. Comment l'état des finances communales, sain en 2005, s'est-il tant dégradé au point de nécessiter une augmentation des impots locaux juste avant les élections ?

Et pourtant c'est un grand honneur d'être élu par ses concitoyens, que ce soit dans la majorité ou dans l'opposition, un élu qui se respecte doit assumer le succès comme l'échec et travailler pour l'intérêt général. Il doit comprendre que ce n'est pas lui-même qu'il représente, mais tous ceux qui lui ont fait confiance. L'autre courant de l'opposition municipale semble l'avoir compris : le général Bonleux et sa colistière, eux, restent fidèles au poste !