"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

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mardi 18 mars 2008

Courage, fuyons !!!

Graulhet a voté, une seule fois… Un seul tour le 9 mars et la messe était dite, les graulhétois avaient fermement affirmé leur volonté de changement.

C'est le jeu de la démocratie et en général les élus le respecte quelle que soit l'issue du scrutin. Notre ville, bien que ville de rugby a pourtant a ceci de spécifique : les "têtes de liste" sont souvent "mauvais joueurs"

En 2001, François Maison, battu, avait démissionné. Les murs de la Mairie résonnent encore des quolibets de Monsieur Picarel à ce sujet et des noms d'oiseaux utilisés alors !

En 2005, ce fut au tour de Raphaël Torrents qui, lui aussi vexé de son échec, refusa de siéger dans l'opposition et démissionna... les moqueries reprirent ! Il est vrai que ce genre d'attitude a de quoi étonner. Quel manque de courage ! Quel manque de respect pour leurs électeurs : 959 graulhétois (15,35% ) trahis dans leur confiance en 2001 et 2530 (48,4%) en 2005 !

Mais il semble qu'à Graulhet : "qui va deux, va trois"… Cette année, c'est Jean Picarel, battu, et une partie de son équipe qui à leur tour trahissent leurs 1997 électeurs (33,18%). En effet, tous ceux qui en 2008 ambitionnaient d'être maire et adjoints de la ville démissionnent du conseil municipal ! On peut parfois s'interroger sur la motivation réelle de certains candidats…. Il est vrai qu'être dans l'opposition ne permet pas de bénéficier d'indemnité d'élu, On n'ose croire que ceci explique peut-être cela. Seule une personne du peloton de tête a refusé de démissionner, mais lorsqu'en 2004 cette personne avait été avertie du risque pour elle de perdre ses délégations d'adjoint elle avait accepté pensant que cela signifiait qu'elle perdrait la signature mais pas son indemnité... Peut être en est-il de même aujourd'hui !!!

En outre, on parle, entre autre, d'un audit... certains préfèrent peut-être éviter d'avoir à répondre publiquement en conseil municipal à des questions gênantes. Comment l'état des finances communales, sain en 2005, s'est-il tant dégradé au point de nécessiter une augmentation des impots locaux juste avant les élections ?

Et pourtant c'est un grand honneur d'être élu par ses concitoyens, que ce soit dans la majorité ou dans l'opposition, un élu qui se respecte doit assumer le succès comme l'échec et travailler pour l'intérêt général. Il doit comprendre que ce n'est pas lui-même qu'il représente, mais tous ceux qui lui ont fait confiance. L'autre courant de l'opposition municipale semble l'avoir compris : le général Bonleux et sa colistière, eux, restent fidèles au poste !

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