C'est le jeu de la démocratie et en général les élus le respecte quelle que soit l'issue du scrutin.
En 2001, François Maison, battu, avait démissionné. Les murs de la Mairie résonnent encore des quolibets de Monsieur Picarel à ce sujet et des noms d'oiseaux utilisés alors !
En 2005, ce fut au tour de Raphaël Torrents qui, lui aussi vexé de son échec, refusa de siéger dans l'opposition et démissionna... les moqueries reprirent ! Il est vrai que ce genre d'attitude a de quoi étonner. Quel manque de courage ! Quel manque de respect pour leurs électeurs : 959 graulhétois (15,35% ) trahis dans leur confiance en 2001 et 2530 (48,4%) en 2005 !
Mais il semble qu'à Graulhet : "qui va deux, va trois"…
Cette année, c'est Jean Picarel, battu, et une partie de son équipe qui à leur tour trahissent leurs 1997 électeurs (33,18%).
Et pourtant c'est un grand honneur d'être élu par ses concitoyens, que ce soit dans la majorité ou dans l'opposition, un élu qui se respecte doit assumer le succès comme l'échec et travailler pour l'intérêt général. Il doit comprendre que ce n'est pas lui-même qu'il représente, mais tous ceux qui lui ont fait confiance. L'autre courant de l'opposition municipale semble l'avoir compris : le général Bonleux et sa colistière, eux, restent fidèles au poste !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire