"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

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jeudi 30 octobre 2008

Doit-on vendre son âme ?

Cap Estérel - 7 septembre 2008

S'agissant de 2012 et de l'alternative à la présidence de Nicolas Sarkozy, nous avons entendu François Bayrou dire :

" Le jour où la question sera celle de l'alternance, le jour où la question de l'alternance deviendra ou sera à l'ordre du jour, ce jour-là, la question sera celle de l'efficacité.

Toute victoire électorale suppose des rassemblements et le rassemblement suppose -je dis cela à la cantonade mais peut-être certains y reconnaîtront-ils un message pour eux- d'accepter la différence. Non pas de rechercher l'alignement, la dépendance ou la soumission, mais d'accepter la différence et, s'il le faut, la concurrence.

Ceci est la condition pour des rassemblements nécessaires le jour où la question qui se pose est celle de la majorité.

Je veux vous dire ceci et on l'a bien vu dans le magnifique moment que l'on a vécu hier soir avec Fred Vargas et Patrick Mosconi et je sais que cela représente un effort...."

Je n'ai qu'un souhait à ce sujet : accepter une différence peut-être, mais propre, honnête et sans "magouilles" ! Or "chez ces gens là... " comme l'aurait dit Jacques Brel, il y aurait du travail à faire !

Le MD se veut un parti neuf, un parti propre. Pour cela, on a fait table rase de l'UDF, on pratique l'antisarkozysme systématique (c'est de bonne guerre) et on conspue donc l'UMP- le parti du président...

Les élections locales nous ont ramené à la triste réalité : dans beaucoup de départements cela s'est traduit par des magouilles à la constitution des listes, guerre des (petits) chefs, règlements de compte entre individus qui proclament se "présenter dans l'intérêt général" mais dont les dents rayent le plancher, chacun d'eux ayant en ligne de mire toutes les prochaines échéances électorales et se voient déjà... en haut de l'affiche !!!

En amont, on peut évoquer les candidats qui n'auraient pas du l'être car pas à jour de cotisation le jour de leur déclaration de candidature (... et qui ont régularisé sans vergogne dans les bureaux de vote, bel exemple de la part de personnes réclamant des responsabilité !), les électeurs qui n'auraient pas du l'être car encartés depuis moins de 3 mois, les listes fournies par le siège qui n'étaient pas à jour... En aval on a assisté à des prises de pouvoir par des présidences propulsées de façon occulte , à la grogne de groupes de militants qui ont découvert avoir été mis sur la touche de façon pas très propre par d'autres qui ont "grenouillé" entre eux... Cela laisse un peu partout des cicatrices qui risqueront de freiner le bel envol espéré.

Effacer ces cicatrices prendra du temps ... alors, penser que lorsqu'elles auront disparu, il faudra, dans une volonté d'alternance et pour s'en donner les moyens, accepter des compromissions avec ces gens là... , ça fait peur et ça fait réfléchir.

Doit-on vendre son âme au Diable pour satisfaire les ambitions de telles ou telles personnes ?

dimanche 26 octobre 2008

Appelons un chat, un chat !

On a beaucoup parlé de cette malheureuse femme qui s'est immolée par le feu devant la prison du Mans, évènement qu'une certaine presse a repris comme une conséquence des tracasseries administratives à l'égard des « sans papiers ».

Cette tragique histoire est regrettable, mais appelons un chat un chat et ne confondons pas délinquant et « sans papiers ». Pour "vendre" les médias jouent l'effet d'annonce qui fera pleurer Margot et monter Pierrot au créneau !

En effet, selon Luc Chatel, porte-parole du gouvernement «Ce n'est pas une affaire de sans-papiers, mais une mesure de reconduite à la frontière qui a été prononcée par un juge sur la base de trois condamnations" dont "violence avec armes et violence familiale"»a détaillé le secrétaire d'Etat. Luc Chatel a encore relevé que l'homme mis en cause avait refusé "à 18 reprises d'être reconduit" à la frontière et qu'il avait "des liens familiaux très étroits avec l'Arménie puisqu'il y a une épouse et un enfant". »

Henrik Orujyan (31 ans) avait rencontré Josiane Nardi (60 aus)en 2005. Il purgeait au Mans deux peines d'emprisonnement (2006 et 2007) de 6 et 9 mois pour faits de violence avec armes, et violence sur sa concubine, selon la préfecture. Il avait été condamné en 2002, puis à nouveau en 2005 par le tribunal de grande instance de Bobigny à une interdiction judiciaire du territoire français, il devait être transféré samedi au centre de rétention administrative (CRA) de Rennes avant son expulsion vers l'Arménie où résident son épouse et son fils de 8 ans. Il a été, depuis, assigné à résidence au Mans.

La fille de Mme Nardi confirme : "Cette histoire lui est montée à la tête, c'est devenu une galère pour elle. Entre eux, ça allait deux jours, et le lendemain ça se gâtait. (...) Cet homme la frappait, il a d'ailleurs été condamné pour ses violences", poursuit Vanina. "Ma mère était malheureuse, dépressive, et pourtant elle aurait fait n'importe quoi pour lui," affirme-t-elle. "Elle était, comme on dit, sous son influence. Je n'arrive pas à comprendre son geste. Je tiens Henrik pour responsable de ce qui est arrivé à ma mère", conclut la fille de Josiane Nardi, avant d'ajouter : "J'ai mal, et j'ai la haine contre lui".

Ce qui est déplorable c'est que cet individu qui a manifestement « utilisé » les sentiments de sa concubine, l'a maltraitée, l'a amenée à l'état dépressif qui a entrainé ce geste fatal... est actuellement en liberté, reste sur le territoire national, chez des amis, simplement assigné à résidence au Mans. Ce qui est déplorable c'est qu'il trouve des personne pour le défendre !

Les « violences conjugales » ont causé la mort de 166 femmes en 2007 (30% d'augmentation par rapport à 2006) Nous sommes devant un cas de « violences conjugales » caractérisées ayant entrainé directement une condamnation et indirectement un décès,