"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

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dimanche 20 avril 2008

Hommage à nos "Grands Anciens"

Le Marécal Pétain disait "Français, vous avez la mémoire courte !" Mon propos n'est pas de faire le procès ou l'apologie de cet homme, mais de relever la citation !

Pour beaucoup, il y a eu l'UDF, pus le Mouvement Démocrate... en fait, l'esprit "Démocrate Chrétien" (à l'époque en opposition au communisme et au socialisme) a d'abord été incarné par le MRP, puis lors d'uns scission interne, Jean Lecanuet (qui avait été Président du MRP) fonda le Centre Démocrate… qui devint ensuite le CDS (par la fusion avec le Centre Démocratie et Progrès), puis on passa à l'UDF et au MD.

Petit retour en arrière :

L'UDF fondée en 1978 par Michel Poniatowski, Jean Lecanuet, Jean-Jacques Servan-Schreiber, était une confédération de divers partis du centre et de la droite non gaulliste, constituée six composantes qui demeuraient chacune des partis politiques indépendants :

  • le CDS (devenu Force démocrate en 1995) ce parti était issu donc du MRP, parti démocrate-chrétien attaché aux valeurs de la démocratie et s'inspirant de la doctrine sociale catholiques. Le CDS est devenu Force Démocrate (FD) en 1995
  • le Mouvement démocrate socialiste de France devenu le PSD (Parti social-démocrate) qui a fusionné dans Force démocrate en 1995
  • la Fédération nationale des clubs Perspectives et Réalités (CPR), devenue Parti populaire pour la démocratie française (PPDF) ;
  • le PR (Parti républicain), issu de la Fédération nationale des républicains et indépendants ( parti d'origine de Giscard d'Estaing) et d'éléments du CNIP. Ce parti se sépara de l'UDF en 1998 et pris le nom de Démocratie libérale (DL) Une minorité de DL : le Pôle républicain indépendant et libéral resta UDF et constitua le Parti radical
  • le Parti radical ou Parti radical valoisien dont en 2002, la plupart ont intégré l4UMP à sa création.
  • les UDF-AD (Adhérents Directs de l'UDF), non membres de l'un de ces mouvements.

Un certain nombre de personnalités de premier plan appartenaient aux différents "partis pères", en effet, depuis 1945, ont été :

Chef du gouvernement :

Georges Bidault (MRP)

Présidents du Conseil :

Georges Bidault (MRP)

Robert Schuman Pt du conseil (MRP)

Joseph Lamiel ( CNIP)

René Pléven (pas MRP mais Démocrate Chrétien)

Antoine Pinay (CNIP)

Pierre Pfimlin (Pt du MRP)

1er Ministre :

Raymond Barre (UDF)

Président de la République :

Valéry Giscard d'Estaing (UDF dont il fut Président)

De même, ce courant de pensée a été à certaines périodes fortement représenté à l'Assemblée Nationale :

  • 1978-1981 : 108 membres et 15 apparentés (sur 491)
  • 1981-1986 : 51 membres et 11 apparentés (sur 491)
  • 1986-1988 : 114 membres et 17 apparentés (sur 577)
  • 1988-1993 : 81 membres et 9 apparentés (sur 577)
  • 1993-1997 : 213 membres et 2 apparentés (sur 577).
  • 1997-2002 : 107 membres et 7 apparentés (sur 577)
  • 2002-2007 : 27 membres et 3 apparentés (sur 577)
  • 2007- : 3 membres (sur 577)

Il est très intéressant aussi d'avoir un regard en arrière sur le CDS qui était dans sa philosophie et ses objectifs très en avance : vision sociale, Europe, décentralisation… L'image renvoyée est, si l'on veut bien être objectif, très proche du Mouvement Démocrate de François Bayrou !

"Pour le CDS, l'État doit être décentralisé avec l'organisation d'organes distincts au niveau local et être au service des plus démunis par l'action sociale.

Après 1945, la démocratie chrétienne se prononce en faveur de la construction européenne en soutenant la création d'organes supranationaux capables de faire face aux problèmes du chômage, du réchauffement climatique, de l'insécurité, du terrorisme ... Ils se prononcent pour une coopération poussée des États européens dans ces domaines par l'intermédiaire d'un mode supranational plus puissant que les États eux-mêmes."

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