"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

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dimanche 22 juillet 2007

La dette de la France s'alourdie...

En cette période postélectorale, entre ceux de l'UMP qui planent "en état de grâce" ceux du PS qui essaient de réunir les morceaux, les verts qui continuent à ramer chacun dans son sens et nous UDF-MoDem qui sommes en pleine mutation et reconstruction, chacun se préoccupe de ce qui se passe en interne et relâche un peu sa vigilance par rapport à la politique générale du gouvernement. Si toutes les décisions et tous les projets ne sont pas à jeter, il est un terrain sur lequel Nicolas Sarkosy est inquiétant, c'est bien celui des finances. Nous étions le mauvais élève de l'Europe, maintenant, nous sommes en passe de devenir le cancre, et ce ne sont pas les mesurettes envisagées (remplacement d'1 fonctionnaire sur 2) ou les idées carrément irréalistes (dévaluation l'euro) qui vont arranger notre cas.

L'état pouvait autrefois battre de la fausse monnaie pour renflouer artificiellement ses caisses, ce procédé de république bananière ne peut heureusement plus s'appliquer au niveau de l'Europe (merci à elle !)

En résumé :

- nous sommes les cancres de l'Europe et pour la seconde fois en 2 ans la risée de l'Union

- la dette s'accroit à la vitesse grand V et à part François Bayrou (et Charles de Courson qui s'est fait envoyé dans les cordes) personne ne s'en affole.

- Nicolas Sarkosy semble avoir adopté la politique romaine ("du pain et des jeux") pour assurer sa réélection de 2012, mais selon les économistes, il ne pourra pas tenir jusque là. La politique actuelle d’augmentation des dépenses et de diminution des recettes se rajoutant à l'héritage de la dette nous amène au mur en 2010. Philippe Seguin lui-même s’en est alarmé

Soit ça pète en 2010, soit comme le Président de la République le prétend ça tient tant bien que mal jusqu'en 2012, mais alors :

- à quoi lui servira sa réélection dans un pays exsangue ?

- s'il n'est pas réélu, son successeur quel qu’il soit n'aura non seulement aucune marge de manœuvre, mais sera dans l’obligation de prendre des mesures drastiques !

Il est capital d'alerter nos concitoyens sur ce sujet, il serait intéressant de diffuser le petit « sujet » de campagne de François Bayrou sur la dette : "L'état et la dette", à nous de le compléter et de l'actualiser dans nos dialogues, tant mieux si cela aide à attirer de nouveaux adhérents, mais tant pis si nos interlocuteurs gardent leurs idées politiques, l'important c'est de les sensibiliser, de les alerter.

Ce problème passe avant toute notion de parti politique, il concerne l'avenir immédiat (3 à 5 ans) du Pays.

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