"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS
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dimanche 17 juin 2007

Il est évident qu'on se cherche !

Faisons un peu de sémantique avant de nous situer. Pour ce faire, reprenons quelques brèves définitions.

Démocratie: régime politique fondé sur le principe que la souveraineté appartient à l'ensemble des citoyens, soit directement (par des référendums) soit indirectement par l'intermédiaire de ses représentants élus. Les élections doivent se tenir au suffrage universel, de façon régulière et fréquente («Free, fair and frequent elections» Robert Dahl). La démocratie suppose l'existence d'une pluralité d'options et de propositions, généralement incarnées dans des partis et des leaders ayant la liberté de s'opposer et de critiquer le gouvernement ou les autres acteurs du système politique. Une démocratie existe donc qu'en autant qu'on y trouve «une organisation constitutionnelle de la concurrence pacifique pour l'exercice du pouvoir» (Raymond Aron) . La démocratie exige aussi que les grandes libertés soient reconnues: liberté d'association, liberté d'expression et liberté de presse. Juridiquement, une démocratie s'inscrit dans un Etat de droit; culturellement, elle nécessite une acceptation de la diversité.

Social-démocratie: terme qui désigne une position idéologique de gauche, souvent incarnée dans un parti politique. La social-démocratie provient directement des partis formés à la fin du XIXe siècle, en Allemagne en particulier, qui avaient pour objectif d'utiliser les élections pour accéder au pouvoir avec l'intention de procéder à des réformes. Initialement alimentés par la doctrine marxiste, les sociaux-démocrates estiment généralement qu'on peut passer progressivement et sans révolution violente du capitalisme au socialisme. L'État qu'ils souhaitent est interventionniste, il doit fournir une multitude de programmes sociaux; il doit aussi disposer de sociétés publiques qui assument des pans définis de l'activité économique. Proches des socialistes, liés aussi à la Deuxième Internationale, les partisans de la social-démocratie s'opposent aux partis communistes plus à gauche et plus radicaux. Ils s'opposent aussi aux démocrates-chrétiens qui se trouvent dans la zone «centre droit » de l'échiquier politique.

Au fil des années et selon les pays, la social-démocratie a été en mesure de fournir une grande variété de partis, de programmes et de leaders en fonction des différentes conjonctures politiques. Les sociaux-démocrates ont été au pouvoir à plusieurs reprises en Allemagne, mais aussi dans plusieurs autres pays européens. Ils sont classés parfois au centre gauche, parfois dans la catégorie «gauche modérée».

Libéralisme: idéologie (doctrine) politique qui s'est développée en Angleterre et en France aux XVIIe et XVIIIe siècles dans le cadre général de la philosophie des Lumières: Locke, Montesquieu, Adam Smith. On distingue le libéralisme économique et le libéralisme politique. Le libéralisme économique (capitalisme) considère que la recherche du profit et de l'intérêt personnel constitue le moteur du progrès. Il doit s'accompagner de libertés fondamentales: liberté de vendre et d'acheter des biens, liberté d'entreprendre et liberté de propriété. Le libéralisme politique désigne une forme de régime politique fondé sur la pluralité des partis politiques, sur la liberté des citoyens de choisir leurs dirigeants et sur la conception d'un État capable d'arbitrer les conflits et de dégager des consensus. L'intérêt général s'exprime essentiellement par le vote dans le cadre d'élections libres. Selon cette conception, le rôle de l'État doit être limité. Le libéralisme économique et le libéralisme politique sont parfois étroitement liés parce que tous deux s'appuient sur le même principe: les individus sont capables de faire des choix (ils ont les lumières) et la compétition entre eux (en fonction de leurs intérêts) constitue le meilleur moteur du développement d'une société. Les élections et les parlements permettent la compétition politique; le marché, quant à lui, constitue le lieu de la compétition économique.

Le néo-libéralisme. Pour les tenants du néo-libéralisme, la libre compétition des agents économiques animés par la recherche du profit constitue le seul vrai moteur du développement économique national et international. Loin d'intervenir comme agent économique, l'État doit favoriser la libre concurrence et opter pour une politique de laisser-faire. Le néo-libéralisme a alimenté différemment les principaux courants idéologiques de la droite: du centre droit à l’extrême droite. La libéralisation des marchés et l'abaissement des barrières tarifaires en cours depuis plusieurs années n'est pas sans rapport avec les principes du néo-libéralisme. Cette doctrine s'oppose au marxisme, au socialisme et à la social-démocratie.

La France est une vraie Démocratie et je ne sache pas que la Patrie soit en danger et que l’on soit à la veille d’un régime totalitaire. Nous n’avons pas « le monopole de la Démocratie » et je ne pense pas que les socialistes ou la majorité présidentielle soient plus ou moins démocrates que nous. Ils ont simplement une vision différente de la nôtre de la gouvernance de l’Etat et du choix des priorités. Nous ne pouvons donc nous ancrer notre parti la seule notion de démocratie.

On voit apparaître de la part de certains un désir d’appartenance à un esprit social démocrate, mais ce serait s’orienter à gauche.

Quand en janvier 2006 (il n’y a que 18 mois...), François Bayrou a lancé « l’UDF- Le Parti Libre », il a terminé son discours de clôture par « Je veux vous dire cependant ceci : quelque chose a commencé à Lyon ».

http://www.bayrou.fr/system/galleries/download/discours/bayrou_congres_290106.pdf

Le Parti Libre que François Bayrou n’a jamais renié, c’était le parti qui sans être inféodé à la droite ou à la gauche, s’octroyait le droit de dire « cela est bien et nous le soutenons, cela n’est pas bon pour la France, nous nous y opposons ». En fait il se rapproche du libéralisme politique.

L’UDF-Mouvement Démocrate s’inscrit dans la suite de l’UDF- Le Parti Libre,. Il s’ouvre, mais doit garder la même philosophie essentiellement tournée vers l’Humanisme.

Humanisme, Démocratie et Liberté ne devaient-ils pas constituer notre devise ? N’est-ce pas par rapport à ces trois mots que nous devions nous positionner ?

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