"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

.

A lire, à consulter...

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS
.

dimanche 24 juin 2007

Que se cache-il derrière l'étiquette MoDem ???

«Durant la campagne présidentielle, nous pressentions que si les Français avaient majoritairement adhéré au projet de François Bayrou, ne manqueraient pas de survenir de tous côtés de nombreuses manœuvres et chausse-trappes pour tenter de faire achopper le rêve de démocratie nouvelle dont il était porteur.» ... a écrit un internaute suite aux résultats du 2ème tour des élections législatives !

Oui, il y a manœuvres et chausse-trappes venant de l'extérieur, mais il est trop facile, même si c'est intellectuellement reposant de toujours dire que tout est de la faute des autres !

Nous avons fait de notre côté un certain nombre d'erreurs, et ce n'est pas en se voilant la face que nous rectifierons le tir. La prise de position de François Bayrou entre les deux tours de l’élection présidentielle, ce débat qui fut plus qu'une erreur : une faute, le changement de nom du parti juste avant les législatives, la non exclusion immédiate des traitres du 22 avril (ce qui a permis aux candidats de la majorité présidentielle de s'afficher UMP-UDF !), qui plus est le soutien accordé à ces renégats face à qui il n’y a pas eu de candidats MoDem, le choix aberrent des candidats dont certains étaient excellents et sérieux, mais d’autres (on l’a vu dans toute la France) incompétents, malhonnêtes intellectuellement... (et je suis surprise de lire régulièrement qu’en attendant l’automne, il nous faut nous regrouper sous le houlette des dits candidats.)

L'erreur est humaine, c'est pourquoi, sans complexe il faut admettre nos erreurs pour en tirer les leçons et pour pouvoir nous relever, avancer et évoluer dans le bon sens, tout en tenant compte, bien sur que plus nous nous relèverons, plus il y aura de chausse-trappes !!!

Par ailleurs, à l’issue du 1er tour, je m’interrogeais sur la position de l’UDF-MoDem pour le second tour : « Les 2 premières circonscriptions seront à suivre de près. Si Frédéric Esquevin incite indirectement à voter à gauche (sera-t-il écouté ?), Laurence Pujol est restée neutre dans sa déclaration et donc, selon le résultat du second tour sur la 2ème, élection où son électorat est réputé être déterminant, on aura une vision plus transparente du dit électorat. » Sur ces deux circonscriptions, crayon en main, on peut vérifier que les électeurs MoDem ne sont pas restés neutre comme ils le devaient, mais ont reporté massivement, pour cette élection strictement bipartitaire, leurs voix sur les candidats de gauche. Cette attitude a été générale en France.

Il est donc permis de s’interroger sur les fluctuations de populations au sein de ce parti. L’UDF a toujours été « centre-droit » et représentait à peu près 7 % de l’électorat, l’engouement lié au sage projet présidentiel de François Bayrou avait porté ce candidat à 19%, les 12% gagnés venait des deux tendances majoritaires en France à peu près à parité. Si on analyse les résultats des deux tours des législatives, un peu partout, on s’aperçoit que les voix se sont reportées 1,5% sur la droite et 6% sur la gauche. L’UDF-Mouvement Démocrate semble bel et bien être investi par des nouveaux militants issus de la gauche, tandis que l’UDF semble grossir les rangs des abstentionnistes fuyant lâchement devant les revendications permanentes des MoDem issus de l’adhésion directe et de la gauche et qui semblent de plus en plus se positionner contre tout ce qui a pu exister, UDF en tête.

Il est donc permis de s’interroger sur la pérennité de ce parti qui, avant même d’être né, déroge à ce qui était son essence même : un positionnement hors des courants droite-gauche, ni pour, ni contre, mais se réservant le choix de soutenir ce qui était bon pour la France... on en est loin On assiste au développement d’un sectarisme tous azimuts : anti UDF, anti âge... (on lit sur le site e-soutien.bayrou.fr qu’à 43 ans on est vieux pour être élu - http://e-soutiens.bayrou.fr/un_espoir_oui_mais_pour_qui -), antisrkosisme primaire, anti structures, anti ceci et anti cela ...

On y trouve des centristes sincères, mais aussi des personnes marquées à gauche ou à droite de notoriété publique, qui se cachent derrière l’étiquette MoDem, des candidats estampillés UDF-Mouvement Démocrate qui avaient signé pour que l’argent de leurs voix aille au Nouveau centre, à DLR, au MRG... Ce n’était pas convenable de l’évoquer avant les élections et ce n’est pas politiquement correct d’en parler maintenant. A qui faire confiance ? Sur quelles bases s’appuyer ?

Si les 4.5 % des électeurs que représente l’UDF-Mouvement Démocrate, compte tenu des abstentions, continuent à évoluer dans le sectarisme, l’hypocrisie et le mensonge qui s’y développent actuellement l’implosion finale n’est pas loin.

N’est-ce pas là l’ultime chausse trappe ?

dimanche 17 juin 2007

Il est évident qu'on se cherche !

Faisons un peu de sémantique avant de nous situer. Pour ce faire, reprenons quelques brèves définitions.

Démocratie: régime politique fondé sur le principe que la souveraineté appartient à l'ensemble des citoyens, soit directement (par des référendums) soit indirectement par l'intermédiaire de ses représentants élus. Les élections doivent se tenir au suffrage universel, de façon régulière et fréquente («Free, fair and frequent elections» Robert Dahl). La démocratie suppose l'existence d'une pluralité d'options et de propositions, généralement incarnées dans des partis et des leaders ayant la liberté de s'opposer et de critiquer le gouvernement ou les autres acteurs du système politique. Une démocratie existe donc qu'en autant qu'on y trouve «une organisation constitutionnelle de la concurrence pacifique pour l'exercice du pouvoir» (Raymond Aron) . La démocratie exige aussi que les grandes libertés soient reconnues: liberté d'association, liberté d'expression et liberté de presse. Juridiquement, une démocratie s'inscrit dans un Etat de droit; culturellement, elle nécessite une acceptation de la diversité.

Social-démocratie: terme qui désigne une position idéologique de gauche, souvent incarnée dans un parti politique. La social-démocratie provient directement des partis formés à la fin du XIXe siècle, en Allemagne en particulier, qui avaient pour objectif d'utiliser les élections pour accéder au pouvoir avec l'intention de procéder à des réformes. Initialement alimentés par la doctrine marxiste, les sociaux-démocrates estiment généralement qu'on peut passer progressivement et sans révolution violente du capitalisme au socialisme. L'État qu'ils souhaitent est interventionniste, il doit fournir une multitude de programmes sociaux; il doit aussi disposer de sociétés publiques qui assument des pans définis de l'activité économique. Proches des socialistes, liés aussi à la Deuxième Internationale, les partisans de la social-démocratie s'opposent aux partis communistes plus à gauche et plus radicaux. Ils s'opposent aussi aux démocrates-chrétiens qui se trouvent dans la zone «centre droit » de l'échiquier politique.

Au fil des années et selon les pays, la social-démocratie a été en mesure de fournir une grande variété de partis, de programmes et de leaders en fonction des différentes conjonctures politiques. Les sociaux-démocrates ont été au pouvoir à plusieurs reprises en Allemagne, mais aussi dans plusieurs autres pays européens. Ils sont classés parfois au centre gauche, parfois dans la catégorie «gauche modérée».

Libéralisme: idéologie (doctrine) politique qui s'est développée en Angleterre et en France aux XVIIe et XVIIIe siècles dans le cadre général de la philosophie des Lumières: Locke, Montesquieu, Adam Smith. On distingue le libéralisme économique et le libéralisme politique. Le libéralisme économique (capitalisme) considère que la recherche du profit et de l'intérêt personnel constitue le moteur du progrès. Il doit s'accompagner de libertés fondamentales: liberté de vendre et d'acheter des biens, liberté d'entreprendre et liberté de propriété. Le libéralisme politique désigne une forme de régime politique fondé sur la pluralité des partis politiques, sur la liberté des citoyens de choisir leurs dirigeants et sur la conception d'un État capable d'arbitrer les conflits et de dégager des consensus. L'intérêt général s'exprime essentiellement par le vote dans le cadre d'élections libres. Selon cette conception, le rôle de l'État doit être limité. Le libéralisme économique et le libéralisme politique sont parfois étroitement liés parce que tous deux s'appuient sur le même principe: les individus sont capables de faire des choix (ils ont les lumières) et la compétition entre eux (en fonction de leurs intérêts) constitue le meilleur moteur du développement d'une société. Les élections et les parlements permettent la compétition politique; le marché, quant à lui, constitue le lieu de la compétition économique.

Le néo-libéralisme. Pour les tenants du néo-libéralisme, la libre compétition des agents économiques animés par la recherche du profit constitue le seul vrai moteur du développement économique national et international. Loin d'intervenir comme agent économique, l'État doit favoriser la libre concurrence et opter pour une politique de laisser-faire. Le néo-libéralisme a alimenté différemment les principaux courants idéologiques de la droite: du centre droit à l’extrême droite. La libéralisation des marchés et l'abaissement des barrières tarifaires en cours depuis plusieurs années n'est pas sans rapport avec les principes du néo-libéralisme. Cette doctrine s'oppose au marxisme, au socialisme et à la social-démocratie.

La France est une vraie Démocratie et je ne sache pas que la Patrie soit en danger et que l’on soit à la veille d’un régime totalitaire. Nous n’avons pas « le monopole de la Démocratie » et je ne pense pas que les socialistes ou la majorité présidentielle soient plus ou moins démocrates que nous. Ils ont simplement une vision différente de la nôtre de la gouvernance de l’Etat et du choix des priorités. Nous ne pouvons donc nous ancrer notre parti la seule notion de démocratie.

On voit apparaître de la part de certains un désir d’appartenance à un esprit social démocrate, mais ce serait s’orienter à gauche.

Quand en janvier 2006 (il n’y a que 18 mois...), François Bayrou a lancé « l’UDF- Le Parti Libre », il a terminé son discours de clôture par « Je veux vous dire cependant ceci : quelque chose a commencé à Lyon ».

http://www.bayrou.fr/system/galleries/download/discours/bayrou_congres_290106.pdf

Le Parti Libre que François Bayrou n’a jamais renié, c’était le parti qui sans être inféodé à la droite ou à la gauche, s’octroyait le droit de dire « cela est bien et nous le soutenons, cela n’est pas bon pour la France, nous nous y opposons ». En fait il se rapproche du libéralisme politique.

L’UDF-Mouvement Démocrate s’inscrit dans la suite de l’UDF- Le Parti Libre,. Il s’ouvre, mais doit garder la même philosophie essentiellement tournée vers l’Humanisme.

Humanisme, Démocratie et Liberté ne devaient-ils pas constituer notre devise ? N’est-ce pas par rapport à ces trois mots que nous devions nous positionner ?

samedi 16 juin 2007

Analyse des résultats du 1er tour des élections législatives dans le Tarn

Je viens de procéder à une lecture attentive de l’hebdomadaire Tarnais : Le Tarn Libre. Huit pages y sont consacrées à l’analyse des résultats des élections législatives dans notre département, outre les classiques résultats par cantons, la parole est donnée aux trois candidats les mieux placés dans chaque circonscription, représentant (par ordre alphabétique) : le PS , l’UMP-UDF et l’UDF-MoDem.

Dans la 1ére, la 2ème et la 4ème circonscription on assiste pour le second tour à un duel PS/UMP-UDF, par contre sur la 3ème, de façon atypique, à un duel UMP/UDF-MoDem

Il en ressort :

sur la 1ère circonscription : avantage au PS, Jacques Valax avec le soutien de Roland Foissac (PC) devrait l’emporter sans problème devant la candidate UMP-UDF Jacqueline Bousquet-Salmani. Tous deux se présentent pour la 1ère fois sur cette circonscription.

sur la 2ème circonscription : comme en 2002 Catherine Réveillon (UMP-UDF) affronte Thierry Carcenac (PS) président du Conseil Général. Mais cette fois elle le talonne à 2 points ½ et il semblerait que ce soit l’électorat de Laurence Pujol (UDF-MoDem) qui puisse les départager.

sur la 3ème circonscription : face à Philippe Folliot, député apparenté UDF sortant, rallié au Nouveau Centre de l’UMP-UDF et soutenu par l’UDF-MoDem et l’UMP (oui, il faut s’accrocher pour suivre !), Jacques Thouroude UMP soutenu par les autorités UMP locales, mais pas par le staff parisien qui soutien Philippe Folliot. De cet imbroglio, il est légitime de penser à la lecture des résultats du 1er tour que c’est Philippe Folliot qui l’emportera.

sur la 4ème circonscription : un nouvel affrontement Bernard Carayon sortant (UMP-UDF) - Monique Collanges (PS) dont on peut affirmer d’ores et déjà que le Député-maire de Lavaur sortira vainqueur.

A noter des réactions parfois surprenantes des candidats ou de leurs supporters. Au 1er tour, sur la 1ère, plusieurs candidats sous des motifs divers s’était dérobée à un débat proposé par Frédéric Esquevin (UDF-MoDem). Cette fois, sur la 2ème, c’est Thierry Carcenac (PS) qui a refusé le face à face proposé par Catherine Réveillon (UMP-UDF).

Un certain nombre d’élus d’Albi ont apporté officiellement leur soutien aux candidates UMP des deux circonscriptions albigeoises (la 1ère et la 2ème), bravant le courroux du Maire Philippe Bonnecarrère, qui y avait poussé Frédéric Esquevin (DVD ? soutenu par l’UDF-MoDem) et Laurence Pujol (UDF-MoDem).

En ce qui concerne le MoDem, parti émergeant dans cette élection, on peut en retenir un score médiocre qui n’a pas permis de triangulaire sur trois circonscriptions. Les résultats du 2ème tour permettront d’appréhender son positionnement sur l’échiquier politique. Restera-t-il impartial comme la logique le voudrait ?

Les 2 premières circonscriptions seront à suivre de près. Si Frédéric Esquevin incite indirectement à voter à gauche (sera-t-il écouté ?), Laurence Pujol est restée neutre dans sa déclaration et donc, selon le résultat du second tour sur la 2ème, élection où son électorat est réputé être déterminant, on aura une vision plus transparente du dit électorat .

dimanche 10 juin 2007

1er tour des élections législatives à Graulhet.(2ème circonscription du Tarn)

Carcenac (PS) : 25,95% des inscrits, soit 42, 85% des suffrages exprimés

Réveillon (UMP) : 22,13% des inscrits, soit 35,55% des suffrages exprimés

Boutonnet (FN) : 3,42% des inscrits, soit 5,64% des suffrages exprimés

Pujol (MoDem) : 2,83% des inscrits, soit 4.56% des suffrages exprimés

Malheureusement pour l’UDF-MoDem mes prévisions se sont avérées exactes... Je n’épiloguerais pas sur le regrettable « faux-pas» des personnes qui ont opéré ce choix déplorable.

le président départemental (son suppléant !!!)

le député sortant qui n’était qu’apparenté et qui fait parti de la « bande des 22 » qui ont quitté François Bayrou le22 avril à 20h 01 !

un DLR de ses proches qui n’a jamais été ni UMP, ni MoDem...

Ce regrettable évènement a trouvé l'épilogue attendu, il ne reste qu’à tourner la page et à commencer à préparer les cantonales, pour ceux de nos amis dont les cantons sont renouvelables.

vendredi 8 juin 2007

Une candidate compétente et sérieuse pour la 2ème !

Hier soir, Catherine Réveillon candidate UMP sur la 2ème circonscription, que je soutiens car elle seule allie expérience, compétence, tolérance et intelligence, a tenu une réunion publique à Graulhet en compagnie de son suppléant Aubin Brandalise..

Après l'exposé de ce qu'elle considère être primordial dans la vision qu'elle a de la tâche qui sera la sienne à la fois à l'Assemblée Nationale et dans le Tarn, une quarantaine de spectateurs ont pu dialoguer avec elle de façon amicale et fort sympathique

On a pu apprécier sa connaissance du terrain et des problématiques locales et nationales. Au cours de sa campagne, elle a rencontré nos concitoyens classiquement porte à porte ainsi que sur les marchés ou lors de diverses manifestations, mais aussi elle a visité sur l'ensemble de la circonscription de très nombreuses entreprises, où elle a pu dialoguer tant avec les employeurs qu'avec les salariés. Elle s'est intéressée aux divers secteurs : PME, PMI, artisanat, commerce, activités agricoles...

Cette réunion était, de par son ouverture très différente de la réunion de Cantepau, au cours de laquelle on avait pu entendre Melle Pujol, la candidate UDF-MoDem pour la même circonscription, ânonner et bafouiller pour lire son « programme » qui n'est en fait que strictement le résumé (avec des erreurs d'interprétation !) du projet présidentiel de François Bayrou... Soit cette personne s'est trompée d'élection, soit elle se pense "présidentiable" ( ! ), et quand on sait que sur son site, elle parle d'elle même à la 3ème personne, tout est possible !!! Toujours est-il qu'à Cantepau, le président de l'UDF-MoDem qui est aussi son suppléant, conscient de son manque de compétences... et craignant ses bourdes éventuelles, avait préféré refuser que les spectateurs lui posent des questions !

L’amusant, c’est que du fait de ma prise de position en faveur de Catherine Réveillon, jamais les graulhétois n’aurons vu et ne reverront autant Laurence Pujol et son suppléant au marché... le forcing maximum sur la ville !

Mais, vue la différence de niveau entre les candidates, nul doute dimanche, que la preuve soit faite. Les électeurs ne s’y tromperont pas et prouveront mon choix avait été le bon.

dimanche 3 juin 2007

UDF-MoDem est-elle anti UDF ?... ou la "querelle des MoDem contre les anciens !"

On entend de plus en plus dire par les nouveaux adhérents du « MoDem » que, pour beaucoup d'entre eux, l'UDF fait partie du passé....

François Bayrou a été président de l’UDF avant de créer le MoDem et c’est avec l’UDF qu’il a fait 20% des voix aux présidentielles. Je doute fort que, malheureusement, le MoDem ait capacité d’en faire autant aux législatives !

C’est avec le congrès extraordinaire de Lyon les 28 et 29 janvier 2006 que FB a décollé en lançant l’UDF- Le PARTI LIBRE

D’autre part, ceux qui tapent sur l’UDF ont-ils déjà féfléchi au fait que sans ce parti le MoDem n’aurait présenté aucun candidat. Le Mouvement Démocrate n’a été lancé officiellement que le 24 mai donc après la date de clôture d’enregistrement des candidats en Préfecture ! Une législative se prépare bien en amont et avant que soit lancée l’idée de création du MoDem, l’UDF préparait déjà les législatives depuis plusieurs mois.

La logistique d’une campagne législative est lourde. Ne serait-ce que pour l’emprunt que font les candidats pour financer leur campagne et qui est cautionné par les partis. Les emprunts des candidats ont été souscrits durant le 1er trimestre avec caution de l’UDF

Les candidats MoDem, ont donc été choisis depuis longtemps par l’UDF, ils ont démarré leur campagne sous cette appellation et ils ont simplement changé d’étiquette en cours de route...

Qu’il soit dans la logique du mouvement centriste d’évoluer après l’UDF à plusieurs composantes, La Nouvelle UDF, L’UDF-Le Parti Libre et maintenant l’UDF- MoDem : OUI.

Renier tout ce qu’il y a eu avant le MoDem : NON, c’est absurde d’autant que le nom exact déposé est UDF, Mouvement démocrate. Il doit dans un premier temps servir de label déposé en vue des élections législatives 2007 pour ensuite devenir le nom officiel du parti à l'issue du Congrès fondateur prévu à l'automne.

A noter que l'UDF devient membre fondateur du MoDem, mais demeure un parti politique à part entière.