"Philippe Folliot (Centriste) a annoncé hier sa candidature aux élections législatives des 10 et 17 juin dans la 1re circonscription du Tarn. Le choix du lieu et de la date n'est pas anodin : l'auberge du Pont-Vieux à Albi -« je suis né à quelques mètres de là à la clinique Escudié »-, le 17 avril -« je souhaitais me déclarer avant le résultat du premier tour de la présidentielle afin qu'il n'y ait pas d'interprétation »-. Le député sortant ajoute un troisième symbole : un pont « un ouvrage qui rassemble les habitants de deux rives, ce qui est conforme aux engagements centristes. J'ai toujours privilégié le rassemblement à la division ».
Philippe
Folliot, 48 ans, ancien maire de Saint-Pierre de Trivisy, ex-conseiller
général va donc briguer un troisième mandat national. Il avoue « avoir
hésité » mais s'est finalement laissé convaincre de mettre une nouvelle
fois son expérience au service des Tarnais. Il va devoir mener bataille
dans une nouvelle circonscription « absurde et partisane », qui compte
près de 110 000 habitants, soit 30 000 de plus que l'ancienne. « C'est
la première fois depuis 1789 qu'une partie de Castres et une autre
d'Albi seront réunies dans une même circonscription ».
De
force il s'en accommode : « je suis né à Albi, j'y ai vécu, je suis
originaire de la montagne tarnaise et actuellement je vis à Castres en
étant conseiller municipal d'opposition ».
Autant d'éléments qu'il considère comme favorables pour cumuler un maximum de suffrages.
Pas un député godillot
Au
cours de sa campagne, Philippe Folliot va bien sûr mettre en avant son
bilan et son expérience. « Sur 577 députés, je suis classé 33e quant au
travail parlementaire », souligne-t-il. Il cite en exemple sa
proposition de loi, finalement votée à l'unanimité sur le reclassement
des salariés. « C'est en partant du cas local de la société Carreman à
Castres, laquelle proposait à ses salariés de s'expatrier en Inde, que
j'ai proposé cette loi pour l'ensemble du pays ». Le candidat conclut : «
Si je suis élu je resterais un député libre qui récuse la posture du
tout gouvernement ou du tout opposition, je ne serais jamais un
godillot. Ma seule ligne de conduite est l'exigence de vérité».
Le
candidat revendique cette étiquette. Il est soutenu par l'Union des
centristes tarnais, spécificité départementale, qui réunit l'Alliance
centriste (son parti original), le Modem, le Nouveau centre et le parti
radical valoisien.
La 1re circonscription compte 86 409 électeurs inscrits"
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