Puylaurens. Anne Laperrouze candidate centriste aux législatives
3e circonscription
Elle hésitait depuis plusieurs semaines et puis finalement, c'est le «oui» qui l'a emporté. Anne Laperrouze, maire et conseillère générale de Puylaurens, sera candidate pour la troisième fois sous l'étiquette «centriste» à l'élection législative des 10 et 17 juin sur la 3e circonscription Lavaur-Castres-Mazamet détenue jusqu'à présent par l'UMP Bernard Carayon. «Dans le Tarn, le centre est uni et ses quatre composantes m'ont assuré de leur soutien. C'est ce qui m'a poussé à y aller.» Anne Laperrouze, entrée en politique en 2001, bénéficie d'une notoriété certaine et sera épaulée par son suppléant Denis Solivérès, vice-président du Nouveau Centre dans le Tarn et qui travaille au service des collectivités territoriales. En revanche, elle n'est plus adhérente au Modem: «Ma candidature est centriste et je soutiens François Bayrou. En revanche, je pense que la division de notre mouvement est un handicap alors que nous portons tous les mêmes valeurs, européens convaincus, humanistes et démocrates. Nous apportons notre vision sociale de l'économie, notre sens de la justice sociale et du nécessaire équilibre de notre société.»Entourée d'une équipe où l'on retrouve des proches de Philippe Folliot (Nicole Jeanrot, Jean-Pierre Boutonnet), la candidate espère bien ce coup-ci passer devant le sortant Carayon: «Il suffit de consulter le site internet de l'Assemblée Nationale pour apprécier son assiduité, ses prises de parole et ses propositions de loi. Quant à distribuer les fonds de la réserve parlementaire, je saurai le faire tout aussi bien que lui et de façon beaucoup plus discrète ...»Jouer «tarno-tarnais» et se positionner comme la courroie de transmission avec Paris, Anne Laperrouze assure: «J'aime mon territoire et je sais, grâce à mon expérence d'élue européenne, que lorsqu'on est parlementaire, on a les moyens de trouver des solutions pour faire avancer les choses.»
En 2002, Anne Laperrouze avait obtenu 17,5% des voix mais s'était désistée au second tour en faveur de Bernard Carayon. En 2007, avec l'étiquette Modem, elle avait obtenu 12;98% au premier tour et n'avait pu se maintenir au second.
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