Comme après chaque 1er
tour électoral, il fallait digérer et analyser.
Analyser les résultats, les
décalages des sondages… Une liasse de résultats…
Bien que centriste, le résultat
de François Bayrou ne m’a pas étonnée outre mesure, en effet, j’avais pu
rencontrer des électeurs qui annonçaient que les sondages prédisant François
Bayrou bon 5ème à 10%, ils voteraient au 1er tour, non
selon leurs idées, mais de façon « utile » pour Nicolas Sarkozy ,
afin d’éviter d’avoir à choisir entre Marine Le Pen et François Hollande au 2ème.
Leur but a été d’éviter la montée
des extrémismes annoncée par les médias. Le programme irréaliste et d’un cout
faramineux ainsi que les 80000 chômeurs qui vont de paire du côté de Jean-Luc
Mélanchon, tout autant d’irréalisme en particulier pour ce qui est de l’Europe
et de l’économie du côté de Marine Le Pen et tout ce que chacun d’eux véhicule
d’inquiétant ont motivé leur choix
Ils ont souhaité éviter l’alternative
« double peine » Ils rejetaient l’option Marine Le Pen, mais étaient
effrayés par le programme de François Hollande, sa proximité avec Jean-Luc
Mélanchon et le fait qu’il puisse être en quelque sorte l’otage de ce dernier.
En effet, il est évident que la mollesse de Hollande, soulignée par l’ensemble
du monde socialiste, face à la personnalité et l’ambition dévorante de
Mélenchon ne fait pas le poids.
Cette décision, de ce fait, a
pénalisé François Bayrou par un score de 9% alors qu’il bénéficie d’un socle vraisemblablement
plus important. Socle qu’il est à craindre qu’il ne soit gaspillé par trop d’atermoiement ;
en effet, attendre le 3 mai pour annoncer son choix provoquera, cette fois
encore la fuite d’un certain nombre de notables désireux de se rallier au
candidat actuellement favori afin ne pas risquer de perdre leur pré carré… C’est
d’ailleurs déjà commencé !
Au niveau du socle militant, cet atermoiement risque d'être catastrophique. Durant les 11 longs jours qui séparent le 1er tour de l'élection de l'intervention de François Bayrou, les électeurs auront subi l'influence de leur entourage, des médias, des sondages, des candidats et de leurs séides... Ils se seront fait une opinion, leur choix sera ancré et la prise de position du président du MoDem arrivera trop tard. Pour ceux qui auront fait le même choix que lui, pas de problème. Mais pour tous ceux qui auront fait le choix inverse, la rupture sera consommée. Rupture par rapport à François Bayrou, mais surtout risque de rupture au sein des fédérations et ce, au moment même où dans beaucoup de départements, les Centristes s'unissent.
Au niveau du socle militant, cet atermoiement risque d'être catastrophique. Durant les 11 longs jours qui séparent le 1er tour de l'élection de l'intervention de François Bayrou, les électeurs auront subi l'influence de leur entourage, des médias, des sondages, des candidats et de leurs séides... Ils se seront fait une opinion, leur choix sera ancré et la prise de position du président du MoDem arrivera trop tard. Pour ceux qui auront fait le même choix que lui, pas de problème. Mais pour tous ceux qui auront fait le choix inverse, la rupture sera consommée. Rupture par rapport à François Bayrou, mais surtout risque de rupture au sein des fédérations et ce, au moment même où dans beaucoup de départements, les Centristes s'unissent.
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