VIE POLITIQUE FRANCAISE

Lors du congrès fondateur du nouveau parti politique Alliance Centriste, Jean Arthuis a prononcé un discours qui sur le fond et les objectifs me semble réaliste et empreint de bon sens. Consulter le Discours fondateur de Jean Arthuis du 27 juin 2009.

Et pendant ce temps là, au Mouvement démocrate…

Le 25 juin se tenait l’AG annuelle du MoDem 81 dans les jardins de la mairie de Lautrec. 34 adhérents sur 500 (chiffres officiels délivrés à la presse) ?

Rodrigue, en son temps, fanfaronnait :

« Nous partîmes 500, mais par un prompt renfort,

Nous nous vîmes 3000 en arrivant au port »

A Lautrec :

« Nous partîmes 500, mais par les défections,

Nous nous vîmes 34 à papoter en rond »

Quand un sénateur ou un député quitte le MD, les adhérents crient en cœur avec dédain : « … encore un qui est allé à la soupe ! »

Vers quelle soupe les 466 absents sont-ils allés ???

Ambiance estivale, éternels retours sur « l’incident » du débat sur France 2, prises de positions volontairement optimistes, interrogations sur la communication parisienne et l’entourage du Président du MoDem.

Le faible résultat des élections européennes serait lié au fort taux d’abstentions !!!

… Et puis oui, bien sur, il a été évoqué 2012 qui verra l'élection de François Bayrou à la Présidence, j'en suis ravie pour lui. Ce, grâce à des alliances que je n'ai pas trop comprises. J'ai du être distraite…

Quant aux régionales qui ne sont que dans 9 mois… on en reparlerait en septembre.

En septembre ? Pas si sur ! Il y a des studieux, des dévoués, qui pendant que nous serons en vacances s’occuperont de nous.

Il n’était qu’à se déplacer de groupe en groupe, un verre de Gaillac dans une main et une part de pizza dans l’autre. Un échange ici, un silence subit ailleurs, quelques mots entendus, une proposition faite…

Les grandes manœuvres des régionales sont commencées !

Si on réfléchit bien, on retrouve le même schéma que l’année dernière pour les élections internes. Certains ont négocié, échangé, troqué des prébendes… ensuite on nous a livré le paquet bien ficelé, on nous a fait voter en nous vendant un esprit démocrate pour des listes montées sur un mode autocratique.

La pilule a été difficile a passer, beaucoup ont fait et font encore semblant, mais ça a marché, pourquoi ne pas rejouer le même scénario ?

Alors, quand en septembre nous rentrerons tout bronzés et bien reposés, les GO du MoDem 81 nous présenteront la liste pour laquelle ils ont sacrifié leurs vacances.

Finalement, la soupe… on la sert partout et nombreux sont les amateurs !!!

Alliance Centriste

A l'instigation de Jean Arthuis, certains élus et militants, anciens membres de UDF, se sont progressivement opposés à l'intégration de ce parti au MoDem. Sceptiques sur sa création, présents à son congrès fondateur de Villepinte le 30 novembre 2007, les futurs membres de l'organisation se sont nettement désolidarisés de la gouvernance et de la stratégie de François Bayrou notamment à la suite des élections municipales et cantonales de mars 2008.

L'Appel du 21 mai 2008

Faute de pouvoir faire évoluer l'UDF-MoDem de l'intérieur, Jean Arthuis et Thierry Cornillet (député européen MoDem qui a rejoint depuis le Parti radical) ont lancé le 21 mai 2008 un appel « Rassembler les centristes » signé par 17 sénateurs membres du groupe Union centriste-UDF (Nicolas About (MoDem), Jean Arthuis, Claude Biwer (Nouveau Centre), Jean Boyer (Nouveau Centre), Marcel Deneux, Yves Détraigne (MoDem), Muguette Dini, Françoise Férat (MoDem), Christian Gaudin, Adrien Giraud (MoDem), Joseph Kergueris, Jean-Claude Merceron, Catherine Morin-Desailly (Nouveau Centre), Philippe Nogrix (ancien sénateur), Anne-Marie Payet, André Vallet (ancien sénateur), François Zocchetto ; Michel Mercier, président du groupe Union centriste au Sénat, trésorier national du MoDem.) , un député (Thierry Benoit) et quatre eurodéputés centristes (Thierry Cornillet (ex-MoDem, Parti radical) ; Jean-Marie Cavada, Claire Gibault, Janelly Fourtou (ACDE-Avenir démocrate).

«Centristes de cœur et de conviction, attachés aux valeurs humanistes, sociales, libérales et européennes, nous avons l’ambition de rassembler les membres de notre famille politique aujourd’hui éclatée. Nous militons pour un Centre indépendant, suffisamment fort pour nouer et assumer ses alliances dans la clarté, en accord avec notre vision du monde en devenir et de la place faite à chaque homme dans notre projet de société.

Nos racines sont diverses : héritiers de la démocratie chrétienne pour les uns, issus du radicalisme et de la pensée libérale pour les autres, animés par un esprit de tolérance et d’engagement bénévole pour nombre d’acteurs locaux restés en marge des partis traditionnels. Nous avions fait de l’UDF notre maison commune et notre référence identitaire dans le paysage politique français. Nous savons que notre attente de destin politique collectif est largement partagée. L’heure est venue de nous ré-identifier au travers d’une vision, d’un projet et de propositions crédibles, cohérentes et responsables. Sans attendre les échéances électorales prochaines, nous revendiquons un devoir d’action et d’efficacité au service de la France et des Français.(...)

Dans un premier temps, il s’agit de constituer une plate-forme de réflexions et de propositions d’actions à conduire, tant au plan national que local. Il s’agit aussi, bien sûr, d’inscrire notre démarche en pleine harmonie avec la construction de l’Europe. L’essentiel est de nous retrouver, de nous organiser en fixant les grandes lignes d’une gouvernance mobilisatrice. Nous voulons jeter les bases d’un rassemblement, dont la forme reste à définir, et où tous les centristes trouveront leur place. » Extrait de l'appel « Rassembler les centristes » - 21 mai 2008 -

À la suite de cet appel, est organisée une réunion publique au Sénat le 29 juin 2008 qui a marqué le lancement officiel de l'organisation.

Le Bureau Exécutif

Le 31 janvier 2009, le bureau exécutif de Rassembler les centristes est élu à l'unanimité par le conseil d'administration.

• Président : Jean Arthuis ;
• Vice-présidente déléguée : Muguette Dini ;
• Vice-président chargé des relations avec les formations politiques : Thierry Benoit ;
• Vice-président chargé des relations avec les associations départementales et régionales : Raynald Dutot;
• Vice-président chargé de la communication : Laurence Duboys Fresney ;
• Vice-président chargé du projet et des études : Edmond Kameni ;
• Secrétaire général : Thierry Cornillet ;
• Trésorier : Philippe Grisy ;
• Trésorier adjoint : Jean-Yves Bocher.

Le financement

Question "gros sous", les avoirs de l'UDF sont gérés de manière transitoire (3 ans après le congrès de Villepinte) par un collège où François Bayrou détient la majorité (???). Jean Arthuis a clairement énoncé sur le site Rassembler les centristes que « François Bayrou s’est engagé à nous reverser la moitié de nos dotations pour faire vivre notre mouvement », mais Michel Mercier, alors trésorier de l'UDF et du MoDem s'est mis en congé de ce parti et a donc quitté ses fonctions...

L'évolution

N'étant pas constitué juridiquement en parti politique, ses membres pouvaient continuer à adhérer au parti politique de leur choix. Un Congrès fondateur en tant que parti politique s'est tenu le 27 juin 2008 : Alliance Centriste a été créée et la question va toutefois désormais se poser.

En effet, l'article 4 des statuts prévoie que : "Sont réputés adhérents le jour du premier Congrès d'«Alliance Centriste» les adhérents de l’association « Rassembler les centristes ».

Quelle sera la position du Mouvement Démocrate vis à vis de ce nouveau parti centriste ? L'intelligence, à mon sens, serait pour le MoDem affaibli de ne pas crier "haro sur le baudet". En effet, ce parti, pour diverses raisons reste stable autour de 8%, ce qui constitue un progrès par rapport aux présidentielles de 2002 mais est extrêmement limite pour avoir des élus, nous le voyons bien scrutin après scrutin. On ne le redira jamais assez, un parti, pour exister a besoin d'élus... et un petit parti, pour avoir des élus doit faire des alliances compréhensibles par l'électorat. N'est-ce pas vers une famille de pensée que les alliances sont les plus logiques ?

Gouvernement Fillon IV

Composition du gouvernement, annoncée par Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, mardi 23 juin : - François Fillon, Premier ministre

- Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat

- Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice et des libertés

- Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes

- Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales

- Xavier Darcos, ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité

- Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi

- Eric Woerth, ministre du Budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat

- Patrick Devedjian, ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en oeuvre du plan de relance

- Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, porte-parole du Gouvernement

- Bruno Le Maire, ministre de l'Alimentation, de l'agriculture et de la pêche

- Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la communication ;

61 ans. Neveu de l'ancien président de la République (c'est le fils de son frère Robert), il a notamment été gérant de salles de cinéma, producteur et animateur de télévision (Etoiles et toiles, le Ciné-club), réalisateur de films et directeur, depuis 2008, de la villa Médicis à Rome.

- Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'aménagement du territoire

62 ans. Jjuriste ayant occupé de nombreuses responsabilités politiques: maire de Thizy, dans le Rhône, président du conseil général, député puis sénateur sous l'étiquette de l'Union centriste, dont il préside le groupe au Sénat. Ancien trésorier du MoDem, il définit François Bayrou comme un "ami".

- Henri de Raincourt, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement

60 ans. Sénateur de l'Yonne depuis plus de vingt ans, il préside le groupe UMP au sein de la Haute assemblée.

- Christian Estrosi, ministre auprès de la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, chargé de l'Industrie

53 ans, revient au gouvernement après un bref passage au secrétariat d'Etat à l'Outre-mer, qu'il avait quitté en 2008 pour prendre la mairie de Nice. Ce quadruple champion de France de moto, très proche de Nicolas Sarkozy, avait auparavant été ministre délégué à l'Aménagement du territoire sous le gouvernement Villepin.

- Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche

- Hervé Morin, ministre de la Défense

- Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des sports

- Eric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du développement solidaire

- Valérie Letard, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie et du développement durable

- Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Justice et des libertés

- Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation, auprès de la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi

- Rama Yade, secrétaire d'Etat chargée des Sports, auprès de la ministre de la Santé et des sports

- Hubert Falco, secrétaire d'Etat à la Défense et aux anciens combattants, auprès du ministre de la Défense

- Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité, auprès du ministre du ministre du Travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité

- Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes

58 ans. Avocat d'affaires, il est député de Paris depuis 1997 et, depuis mars dernier, représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et le Pakistan. Il a été de novembre 2004 à novembre 2006 président de l'assemblée parlementaire de l'OTAN.

- Nora Berra, secrétaire d'Etat chargée des Aînés, auprès du ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité

46 ans , comme Michel Mercier, élue du Rhône: actuellement conseillère municipale de Lyon. Elle a profité du bon score de l'UMP dans le Sud-Est pour décrocher un siège au Parlement européen il y a deux semaines.

- Benoist Apparu, secrétaire d'Etat, chargé du Logement et de l'urbanisme, auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie et du développement durable

39 ans, fait son entrée au gouvernement deux ans seulement après son élection comme député, dans la Marne. Adjoint au maire de Châlons-en-Champagne, il a été notamment, en mai 2009, le rapporteur de la mission d'information parlementaire sur la réforme du lycée.

- Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat chargée de l'Outre-mer, auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales

50 ans, fille de l'ancienne ministre Lucette Michaux-Chevry. Depuis 2007, elle était conseillère technique à la présidence de la République, en charge de l'Outre-mer. Elle est la première personnalité d'outre-mer à siéger au gouvernement depuis Léon Bertrand, ministre du Tourisme du gouvernement Villepin.

- Christian Blanc, secrétaire d'Etat chargé du Développement de la région capitale auprès du Premier ministre

- Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industerie et de l'emploi, chargé de l'Emploi

- Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat auprès du premier ministre, chargée de la Prospective et du développement de l'économie numérique

- Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, chargé des Transports

- Fadela Amara, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, chargée de la Politique de la Ville

- Alain Marleix, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales, chargé de l'Intérieur et des Collectivités territoriales

- Anne-Marie Idrac, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, chargée du Commerce extérieur

- Alain Joyandet, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération et de la Francophonie

- Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer

- Martin Hirsch, Haut-Commissaire auprès du Premier ministre aux Solidarités actives contre la pauvreté, à la Jeunesse et à la Vie associative.

Huit ministres quittent le gouvernement :

- Rachida Dati (Justice)

- Michel Barnier (Agriculture)

- Christine Boutin (Logement)

- Christine Albanel (Culture)

- Roger Karoutchi (Relations avec le Parlement)

- André Santini (Fonction publique)

- Bernard Laporte (Sports)

- Yves Jégo (Outremer)

Sont confirmés dans leurs fonctions :

- Bernard Kouchner

- Christine Lagarde

- Valérie Pécresse

- Patrick Devedjian

- Hervé Morin

- Roselyne Bachelot

- Eric Besson

- Laurent Wauquiez

- Nathalie Kosciusko-Morizet,

- Dominique Bussereau

- Fadela Amara

- Alain Marleix

- Anne-Marie Idrac

- Alain Joyandet

- Chantal Jouano

- Martin Hirsch

On ne tire pas sur l'ambulance...

... mais quand même, il est difficile de plaindre le blessé qui s'est tiré tout seul une balle dans le pied !!!

Après une envolée inespérée à 18% au premier tour des élections présidentielles en 2007, nombreuses ont été les dites balles !

Le score des présidentielles a mal été interprété, je pense. Une partie de l'électorat socialiste à voté UDF non par sensibilié mais par défaut. Face aux tickets "Nicolas Sarkozy-bling-bling" et "Ségolène Royal-Pimprenelle", ils se sont rabattus sur François Bayrou !

Ce qui a été vu comme le plébiscite d'un homme n'était qu'un jeu ponctuel du hasard. Partant de là, pour fidéliser un électorat conjoncturel, contrairement aux engagements, on a annoncé qu'on voterait Royal au second tour.

Ça a été le début de la spirale infernale. Ce virage à gauche a provoqué une avalanche de départs tant d'élus sortants que d'électeurs… On a "dépoussièré", on a éliminé des compétences en faveur de nouvelles têtes… et les législatives se sont soldées par un échec. Toujours dans la même optique, on a démoli la maison UDF pour la remplacer par le Mouvement Démocrate. Les élections locales, tant municipales que cantonales partielles, sous cette estampille, n'ont pas apporté d'embellie, tant s'en faut ! Le président du Mouvement Démocrate, après avoir vilipendé le cumul des mandats (mairies de grandes villes et députation), a même poussé le bouchon jusqu'à se présenter inutilement à Pau.

Pour les élections européennes, on a "persisté et signé" en reprenant la stratégie des législatives : on a évincé les compétences (Anne Laperouze et Nathalie Griesbeck), au profit de nouveaux venus… Non seulement cela a induit entre autre l'échec cuisant que l'on connait, mais ces gesticulations permanentes donnent à l'électorat l'impression rémanente qu'au MoDem, "on ne sait pas où l'on campe". Combien de fois l'avons nous entendue cette phrase ?

La sagesse et la maturité voudraient que l'on tire leçon de tout cela.

• Que le MoDem devienne vraiment "démocrate" et fasse oublier les turpitudes qui ont entachées les élections internes dans tant de fédérations et que quand François Bayrou dit avec aplomb, parlant du Mouvement Démocrate "…chez nous on a des procédures qui font qu'il faut absolument passer devant les militants, devant les adhérents, pour être choisi…" , ce ne soit pas un pieux mensonge à destination des médias ! Les militants ont encore en mémoire l'attrape-gogo qu'a été la "Présentation des Têtes de Listes du Mouvement Démocrate aux élections européennes soumises à la consultation des adhérents."

• Que ce parti cesse d'être le parti d'un homme, pour un homme et autour d'un homme ! Si demain pour quelque motif que ce soit Xavier Bertrand ou Martine Aubry ne pouvaient assumer leurs fonctions, il y a derrière eux un staff solide et étoffé de personnalités connues, prêt a prendre le relais. Ce n'est pas le cas au MD.

• Que l'on utilise et conserve les compétences, au lieu de les gaspiller au profit de tocades !

Faute de cela, il ne restera plus à terme qu'à éteindre la lumière et refermer définitivement la porte.

Conférence de presse de François Bayrou du 05/06/2009

Je ne suis pas, comme certains, une inconditionnelle absolue de François Bayrou. J'aime garder mon libre arbitre et les "gourous" ne présentent aucun attrait pour moi. Je considère que le président du Mouvement Démocrate n'est ni un Messie ni un Prophète. C'est un homme, avec les qualités et les défauts inhérents à son humanité.

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Il m'est arrivé, entre autre ici même ou sur e-soutien en son temps, de regretter et de dénoncer certaines attitudes de l' homo politicus".

Toutefois, je considère l'Homme, le Père ou l'Educateur qu'il est, foncièrement honnête, sain dans ses idées et respectable.

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En quoi est-ce une faute de dénoncer la pédophilie ? Car il faut bien appeler chat un chat ; quand bien même en France, les textes pédopornographiques à l'opposé des images, ne sont malheureusement pas interdits.

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François Bayrou, c'était flagrant, ne souhaitait pas "débaler" cette sordite histoire.

Si Daniel Cohn-Bendit avait eu deux sous de bon sens, il n'aurait pas relevé. Mais a vouloir trop en faire, on fini par fournir les bâtons pour se faire battre !

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Il n'y a pas à s'étonner que tous, politiques et médias se soient ligués contre François Bayrou, absolvant Daniel Cohn Bendit. Il n'est qu'à se référer à Wikipedia :

"Des médias de gauche à grande diffusion contribuèrent à la diffusion de ces idées [militantisme pédophile], en publiant des lettres ou interviews de pédophiles rapportant leur expérience, des pétitions et lettres contestant la validité de la notion d'attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans.

La plus célèbre [de ces pétitions] est celle du Monde du 26 janvier 1977 (lire en ligne [archive]) réclamant la libération de trois hommes ayant eu des rapports sexuels avec des mineurs de moins de quinze ans et ayant pris en photo leurs partenaires.

Parmi ses signataires : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Gilles Deleuze, André Glucksmann, Guy Hocquenghem, Bernard Kouchner, Jack Lang, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers... "

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François Bayrou a tenu à mettre les choses au point ce matin lors d'une conférence se presse.

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Conférence de presse 05-06-09 1erer partie par mouvementdemocrate

François Bayrou: ce n'était pas une affaire électorale par mouvementdemocrate

François Bayrou: Je ne pratique pas la politique des regrets par mouvementdemocrate

François Bayrou: d'abord je n'ai pas voulu les croire par mouvementdemocrate

François Bayrou: il s'agit d'un écrit public donc assumé par mouvementdemocrate

ON [NE] NOUS DIT [PAS] TOUT

Ce matin 04/06/2009, François Bayrou était l'invité de Nicolas Demoran sur France Inter . Le président du MoDem, à la question de Michel, un auditeur :.

"Vous semblez partager beaucoup avec les valeurs d'Eva Joly et les combats qu'elle mène. ... Ne regrettez-vous pas de ne pas l'avoir à vos côtés?"

répontit :

"Je vais vous raconter très simplement. Eva Joly est entrée dans mon bureau et est venue me voir au mois de juillet. Je l'avais invitée à participer à nos réflexions, elle était venue. Elle avait dit que cela l'intéressait. Elle m'a dit: "Voilà (- je cite exactement) j'ai 65 ans, j'ai passé l'âge d'être militante, je veux être élue, est-ce que vous me garantissez une tête de liste". . Je cite exactement et avec respect, parce que c'est une femme pour qui j'ai du respect. Et je lui ai dit: . "Eh bien, je serais ravi que nous travaillions ensemble, mais chez nous on a des procédures qui font qu'il faut absolument passer devant les militant, devant les adhérents, pour être choisi… " (vers 17 minutes 10)

Sans commentaire... c'est intéressant de l'apprendre !!!

Echanges vifs entre Nicolas Demorand et François Bayrou (8h40 – 04 juin 2009).