J'ai fais un rêve...

J'ai fais un rêve...

Adaptation libre du discours prononcé par Martin Luther King, Jr, sur les marches du Lincoln Memorial, Washington D.C., le 28 août 1963.

Il y a quelques mois, un grand Français, qui jette sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a proposé la création d’un mouvement démocrate. Ce projet, d'une importance capitale, devait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux milliers d’hommes et de femmes marqués par l’état de stérile division politique de notre pays, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit d’intolérances sectaires et opportunistes.

Mais cinq mois plus tard, nous devons faire le constat tragique que les membres de son Mouvement Démocrate ne sont pas encore libres. Cinq mois plus tard, la vie de ses membres reste entravée par la méchanceté de certains et enchaînée par les plus basses rancoeurs et attaques personnelles. Cinq mois plus tard, trop de MoDem comme ils se nomment eux-mêmes représentent un îlot d’agressivité au milieu d'un vaste océan d’espoir humaniste. Cinq mois plus tard, certains languissent toujours dans leurs petites mesquineries, des naufragés dans leur propre parti…

Ce n’était qu’un rêve !

Pour une remarque généraliste sur e-soutien, j’ai été prise à partie, diffamée publiquement par des propos mensongers. Il m’a fallu défendre mon honneur, mais, pour ce faire, étaler sur la place publique une partie douloureuse de ma vie. Je ne pourrais jamais ni pardonner, ni oublier d’avoir été contrainte à évoquer ce drame.

J’étais déjà lasse du sectarisme de trop de personnes sur ce site, des attaques incessantes à l’encontre des militants issus de l’UDF et à l’encontre de l’UDF elle-même, choquée de lire les propos volontairement agressifs ou discourtois d’un petit nombre, choquée d’avoir entendu des orateurs se faire siffler et huer à Seignosse (on a le droit de ne pas partager l’avis de la personne qui s’exprime, mais on doit la respecter au nom de la liberté d’expression…), choquée de titre d’articles comme : « Seignosse, gueule de bois pour l'UDF», choquée de cet état de suspicion permanente de la part de certains, choquée enfin du dénie de la démocratie de la part même de ceux qui s’en sont érigés les apôtres et prétendent la prôner et la défendre…

… Dieu que je les aimais, mes doux rêveurs humanistes, idéalistes(et parfois irréalistes !) de l'UDF d'alors !!!

Lorsque le lendemain matin du drame, la presse l'a relatée, ils étaient tous là, à la 1ère heure, pour me soutenir et je pense très fort au jeune Fabien, attaché parlementaire de Philippe Folliot, le 1er à m'appeler... et qui nous a quitté six moi plus tard (comme je m'en veux de n'avoir pas su voir ou comprendre sa détresse).

Je me dis comme dan une certaine publicité : « nous n’avons pas les mêmes valeurs ! »

J’attendrais donc tranquillement le congrès de novembre et ce qui en sortira, j’attendrais que troublions et agitateurs se calment (on qu’on les calme), j’attendrais que certains naïfs prennent conscience du fait que bon nombre au Mouvement Démocrate ont les dents au moins aussi longues qu’ailleurs et roulent pour eux en utilisant le mouvement, que les mêmes prennent conscience aussi du manque de démocratie en train de s’installer insidieusement, du nombre de personnes qui se sont auto proclamées gardiennes du Temple, se rendent « indispensables et qui par cooptation prennent à quelques unes (localement pour l’instant) les rennes du mouvement.

J’attendrais de voir l’issue de tout cela du fond de mon sage Tarn, terre de contrastes et de réflexions… et d’observation en l’occurrence. Je ne participerais pas mais j’observerais. Le temps est un allié fidèle.