J-M Cavada candidat dans le 12ème. Qui a la légitimité pour lui jeter le première pierre ?

Jean-Marie Cavada est candidat dans le 12^ème arrondisement de Paris, il part avec l'UMP et je serais encline à dire "et alors ?"

- d’autres partent sur des listes socialistes et nuls n'y trouvent à redire.

- en ce qui concerne Marielle de Sarnez beaucoup, au niveau national… et ce depuis des mois, considèrent négatives son action et son influence sur F Bayrou

- j’avais il y a quelques jours trouvé un lien relatant un entretien qui s’est tenu chez Quitterie Delmas qui laissait entrevoir la prise de position de Jean-Marie Cavada en réaction à l’attitude de Marielle de Sarnez.

- qui, au Mouvement Démocrate, a la légitimité pour lui jeter le première pierre quand François Bayrou lui-même, après avoir milité pour le « mandat unique » dans son programme aspire maintenant à être Président de l’UDF, Président du Mouvement Démocrate, Député, Maire de Pau et Président de l’EPCI paloise ! Cinq casquettes… faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais !

Depuis des mois je déplore le flou entretenu au niveau de la direction du Mouvement Démocrate, sur tous les plans. Nombreux sont ceux qui regimbent aujourd’hui qui sur les statuts, qui sur les chartes et règlement intérieur, qui sur le mode de scrutin des congrès, la liste est encore longue…

Je continue à penser que François Bayrou avait le meilleur programme et qu’il a les meilleures intentions du monde, mais j’avoue être perplexe face à sa gestion du Mouvement Démocrate.

Créer un nouveau parti avec des militants extrêmement hétérogènes, ce après avoir perdu (plus qu’honorablement) les présidentielle puis (calamiteusement) les législatives nécessite une énergie et une disponibilité énorme, ainsi qu’une forte dose de diplomatie. Grande est la tentation de se reposer sur son entourage. Or cet entourage, nous l’avons vu aux législatives tant pour le mauvais choix de bien des candidats (cooptation par copinage), qu’ensuite lors des défections, n’était et n’est pas fiable. Ce n’est pas en rajoutant des « casquettes » et donc en perdant encore de la disponibilité que cela s’améliorera.

Les plus fidèles à François Bayrou sont las de cette attitude et d’autres partiront ou du moins s’éloigneront, c’est prévisible. Nous étions nombreux à Seignosse, déjà, à évoquer ce risque potentiel.