"A la consigne, je préfère répondre à ma conscience." (Victor Hugo)

Dans un monde aseptisé, randomisé où l’on aime ranger les personnes dans des boîtes avec de jolies sacrosaintes étiquettes, où l’on doit rester « politiquement correct » par rapport aux dites étiquettes, en ce qui me concerne, je continuerai à revendiquer la LIBERTE de PAROLE qui, est pour moi, l’expression même de la DEMOCRATIE.

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A lire, à consulter...

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS

Les candidats de l'UNION des CENTRISTES TARNAIS
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lundi 28 avril 2008

Main droite et main gauche pour la réforme des institutions

Une dépêche de l'AFP du 28 avril, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale aurait invité son homologue socialiste Jean-Marc Ayrault à travailler "main dans la main" à la réforme des institutions. Dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France, Jean-François Copé se dit convaincu que "sur ce sujet, ce qui nous rassemble est probablement plus important que ce qui nous divise". Le député-maire de Meaux "propose donc solennellement au président du groupe PS à l'Assemblée, "que l'on travaille ensemble, main dans la main, dans le respect de nos convictions respectives, pour cette réforme des institutions qui est historique"

D'aucuns penseront, "encore la Droite et la Gauche"… et les autres partis ? et le Mouvement Démocrate ?

Malheureusement,sans groupe parlementaire, nous sommes "peanuts" !!! Les 577 députés initient débattent et votent les lois... que pèsent nos trois élus ?

Nous payons aujourd'hui les choix désastreux des législatives, comme nous payerons, demain pour les sénatoriales, les inconséquences des municipales et des cantonales...

L'objectif 2012 du Mouvement Démocrate est irréalisable en l'état actuel :

De par son (manque d') organisation

- pas de socle de terrain,

- des départements en autogestion,

- un tissu militant inhomogène,

- des tentatives de structuration horizontale par des militants pleins de bonne volonté et d'enthousiasme, mais livrés à eux-mêmes et manquant souvent de culture politique et de connaissances institutionnelles,

-aucune structure verticale solide et fiable

De par la motivation même du mouvement

Le but et la motivation principale de la création du Mouvement Démocrate sont l'élection de François Bayrou en 2012, le parti n'existe qu'autour d'un seul homme (qui est en passe de devenir un homme seul). Cela n'est pas raisonnable. Cela n'est pas une valeur démocrate. Un homme vieillit, change, évolue, peut disparaître même… Bâtir un parti autour et pour un homme, c'est jouer à la roulette russe avec le barillet plein !

dimanche 20 avril 2008

Hommage à nos "Grands Anciens"

Le Marécal Pétain disait "Français, vous avez la mémoire courte !" Mon propos n'est pas de faire le procès ou l'apologie de cet homme, mais de relever la citation !

Pour beaucoup, il y a eu l'UDF, pus le Mouvement Démocrate... en fait, l'esprit "Démocrate Chrétien" (à l'époque en opposition au communisme et au socialisme) a d'abord été incarné par le MRP, puis lors d'uns scission interne, Jean Lecanuet (qui avait été Président du MRP) fonda le Centre Démocrate… qui devint ensuite le CDS (par la fusion avec le Centre Démocratie et Progrès), puis on passa à l'UDF et au MD.

Petit retour en arrière :

L'UDF fondée en 1978 par Michel Poniatowski, Jean Lecanuet, Jean-Jacques Servan-Schreiber, était une confédération de divers partis du centre et de la droite non gaulliste, constituée six composantes qui demeuraient chacune des partis politiques indépendants :

  • le CDS (devenu Force démocrate en 1995) ce parti était issu donc du MRP, parti démocrate-chrétien attaché aux valeurs de la démocratie et s'inspirant de la doctrine sociale catholiques. Le CDS est devenu Force Démocrate (FD) en 1995
  • le Mouvement démocrate socialiste de France devenu le PSD (Parti social-démocrate) qui a fusionné dans Force démocrate en 1995
  • la Fédération nationale des clubs Perspectives et Réalités (CPR), devenue Parti populaire pour la démocratie française (PPDF) ;
  • le PR (Parti républicain), issu de la Fédération nationale des républicains et indépendants ( parti d'origine de Giscard d'Estaing) et d'éléments du CNIP. Ce parti se sépara de l'UDF en 1998 et pris le nom de Démocratie libérale (DL) Une minorité de DL : le Pôle républicain indépendant et libéral resta UDF et constitua le Parti radical
  • le Parti radical ou Parti radical valoisien dont en 2002, la plupart ont intégré l4UMP à sa création.
  • les UDF-AD (Adhérents Directs de l'UDF), non membres de l'un de ces mouvements.

Un certain nombre de personnalités de premier plan appartenaient aux différents "partis pères", en effet, depuis 1945, ont été :

Chef du gouvernement :

Georges Bidault (MRP)

Présidents du Conseil :

Georges Bidault (MRP)

Robert Schuman Pt du conseil (MRP)

Joseph Lamiel ( CNIP)

René Pléven (pas MRP mais Démocrate Chrétien)

Antoine Pinay (CNIP)

Pierre Pfimlin (Pt du MRP)

1er Ministre :

Raymond Barre (UDF)

Président de la République :

Valéry Giscard d'Estaing (UDF dont il fut Président)

De même, ce courant de pensée a été à certaines périodes fortement représenté à l'Assemblée Nationale :

  • 1978-1981 : 108 membres et 15 apparentés (sur 491)
  • 1981-1986 : 51 membres et 11 apparentés (sur 491)
  • 1986-1988 : 114 membres et 17 apparentés (sur 577)
  • 1988-1993 : 81 membres et 9 apparentés (sur 577)
  • 1993-1997 : 213 membres et 2 apparentés (sur 577).
  • 1997-2002 : 107 membres et 7 apparentés (sur 577)
  • 2002-2007 : 27 membres et 3 apparentés (sur 577)
  • 2007- : 3 membres (sur 577)

Il est très intéressant aussi d'avoir un regard en arrière sur le CDS qui était dans sa philosophie et ses objectifs très en avance : vision sociale, Europe, décentralisation… L'image renvoyée est, si l'on veut bien être objectif, très proche du Mouvement Démocrate de François Bayrou !

"Pour le CDS, l'État doit être décentralisé avec l'organisation d'organes distincts au niveau local et être au service des plus démunis par l'action sociale.

Après 1945, la démocratie chrétienne se prononce en faveur de la construction européenne en soutenant la création d'organes supranationaux capables de faire face aux problèmes du chômage, du réchauffement climatique, de l'insécurité, du terrorisme ... Ils se prononcent pour une coopération poussée des États européens dans ces domaines par l'intermédiaire d'un mode supranational plus puissant que les États eux-mêmes."

samedi 19 avril 2008

Hommage de Charles Trocanier à Aimé Césaire

Notre ami a écrit le 17 avril un très bel hommage à Aimé Césaire. Je vous le laisse découvrir :

A dan dot soley

dimanche 13 avril 2008

Sectaire le Mouvement Démocrate ?

Un intéressant article du Monde du 11/04/08 ne manque pas d'interpeller…

Les errements, l'absence de gouvernance, le manque de ligne politique cohérente, lisible et bien établie dont souffre le Mouvement Démocrate depuis sa création, qui interpellent certains militants depuis plusieurs mois, amènent certains politiques à réagir ; après le retrait très discret d'Anne-Marie Comparini et de certains autres, Messieurs Mercier, Arthuis, Cornillet viennent récemment de prendre position.

Il est facile et simpliste de les accuser d'aller à Dieu sait quelle soupe. Il est tout aussi facile et simpliste de dire "Dehors, bon vent … on n'a pas besoin de vous" et d'engager les militants qui émettent la moindre critique au sujet de François Bayrou ou de sa gouvernance à prendre le même chemin.

Facile, simpliste… et irresponsable !

Quand le bateau prend l'eau on ne peut se passer de personne, et inutile de se voiler la face le bateau Mouvement Démocrate prend l'eau. Pour écoper on a besoin de tous : des dociles et des rebelles, de ceux qui ont la foi et de ceux qui doutent et de tous les autres.

Je suis irritée par le sectarisme, le manque d'esprit critique et l'intolérance de certains prétendus "démocrates".

Oui, le MD par l'attitude à la fois béate et psychorigide d'une partie de ses membres donne l'impression de devenir une secte.

Mais qu'est ce que cette soi-disant notion de la démocratie brandie par un certain nombre de "néo MoDem" qui interdit la critique, qui occulte volontairement ce qui ne va pas, qui veut faire table rase avec le passé (quitte à jeter le bébé avec l'eau du bain !), qui demande aux anciens de faire leur autocritique et de tout renier du parti qui a été le leur pour se voir accorder une estampille Mouvement Démocrate (provisoire car ils restent suspects et donc dans le collimateur) ??? Moi, ça me rappelle l'époque de Mao, les purges soviétiques… souvenir, souvenirs !

On peut comprendre que Jean Arthuis fustige " cette gouvernance incompréhensible qui a conduit le MoDem à l'impasse stratégique dans laquelle il se trouve aujourd'hui" car cela est vrai, mais on ne peut le dire sous peine d'être considéré iconoclaste.

Il a raison aussi de dire "on ne gouverne pas un parti comme une secte. Le MoDem, ce n'est pas le Temple Solaire.", c'est logique s'agissant de n'importe quel parti politique mais que n'a-t-il pas dit là !

Comment de tels propos, frappés du coin du bon sens, peuvent-ils être critiqués, hués et conspués ? Ils le sont parce qu'il n'y a que la vérité qui blesse ! Ils le sont parce que l'on trouve parmi les adhérents dudit mouvement des personnes "sectaires" dans le sens littéral de l'adjectif (membre d'une secte, selon le Littré) comme dans son sens commun (relatif à celui ou celle qui fait preuve d'intolérance intellectuelle). Adeptes de la pensée unique, ils réfutent non seulement la notion le principe selon lequel François Bayrou puisse être faillible et commettre des erreurs, mais ils refusent aux membres du Mouvement Démocrate comme à quiconque le droit de le dire, le droit à la critique.

J'aurais donc, personnellement tendance à faire une analyse différente de celle de Jean Arthuis. Je ne connais pas suffisamment François Bayrou pour pouvoir affirmer qu'il ait une âme de Gourou mais au contraire, le sachant profondément croyant, je suis persuadée qu'il est conscient d'être faillible comme tout un chacun. Par contre du fait de la mentalité sectaire et totalement intolérante d'une partie de son entourage et de ses "soutiens" ainsi que du fait que certains militants semblent être totalement décérébrés montrant une Foi aveugle en tout ce qu'il peut dire ou faire ayant abandonné tout esprit critique, toute réflexion personnelle comme s'il étaient entrés en religion, oui on peut dire que le Mouvement Démocrate subit une dérive sectaire !

Dérive sectaire n'est toutefois pas secte... nombreux sont ceux qui sont droits dans leurs bottes, qui s'accrochent au gouvernail pour maintenir le cap. Mais il est difficile de faire deux choses importantes en même temps, ils ne peuvent à la fois maintenir droit le bateau et en même temps nettoyer le pont ! Toutefois, comme je suis personnellement profondément Humaniste au sens philosophique du terme, j'espère que cette dérive n'est que passagère et que le navire n'est pris que dans un orage et non dans un ouragan !

mardi 1 avril 2008

Le grand gaspillage de nos impôts !

Je restitue ici un document qui m'a été envoyé et que je trouve frappé du coint du bon sens :

" Recette simple et efficace pour augmenter le pouvoir d'achat des français !

Si la France respectait la moyenne de la zone euro En passant les dépenses p.ubliques de 54,5 % du PIB à 48,6 %, comme dans la moyenne européenne, on pourrait redistribuer (en réalité, ne pas leur ponctionner) aux ménages français environ 4200 euros par an. En d'autres termes, accroître le revenu moyen disponible de plus de 30 %. Les gaspillages, fraudes, abus, etc. sont estimés à environ 200 milliards par an. Tout est donc possible, avec du courage et une véritable rupture ! L'objectif de 100 milliards d'économie est très réalisable! Pourtant personne n'en parle ? ni à droite ni à gauche !

Vus les exemples de réussites réalisées par la diminution des dépenses ; Canada de 52 % à 40 %, Danemark de 62 % à 56 %, Nouvel Zélande de 46 % à 38 %, Suède de 73 % à 58 % Pays-Bas de 56 % à 49 %, etc……nos politiques savent ce qu'il faudrait faire.

La réduction des dépenses inutiles c'est le seul moyen de redonner du pouvoir d'achat sans mettre en péril notre compétitivité, sans impôts nouveaux, sans plan de rigueur.

Pourtant, alors que les indicateurs de la France vont dans le mauvais sens, il ne se passe rien ou presque. L'état impécunieux et enkysté dans des organisations obsolètes est devenu un fardeau pour des Français auxquels il fait subir une trop forte pression fiscale sans pour autant leur proposer des services publics (éducation, santé, sécurité, justice…) compétitifs !

Garantir une véritable liberté dans la responsabilité, une véritable égalité entre le public et le privé, une solidarité qui relève de la générosité contrôlée mais sans assistanat. " Cotisations égale pour tous, prestations égale pour tous, fin des statuts dérogatoires ce qui divisent les citoyens en deux camps: le secteur protégé et le secteur soumis aux aléas de la concurrence ! secteur qui par ses créations de richesses finance seul la sphère publique.

Or l'Etat est de plus en plus défaillant: le nombre de fonctionnaires reste pléthorique, les déficits ne se réduisent pas et la dette de la France toujours plus lourde.

Le gouvernement affiche sa volonté de réforme, mais face aux corporatismes, aux syndicats des fonctions publiques, les réformes réelle tardent a venir ! Des pays comme le Portugal, avec un gouvernement de gauche réalise actuellement une révolution dans leurs structures étatique trois fois plus importante que les réformettes françaises. Objectifs: 40 % de fonctionnaires en moins ! Alignement des retraites sur le privé a 65 ans ! Privatisations massives, santé, éducation… Réduction de 50 % des organismes publics, etc.

La classe politique francaise a beaucoup à apprendre des expériences étrangères. "

* Un ami me dit que ce texte serait un résumé ou un extrait du livre " Le grand gaspillage " (Jacques Marseille)